Synthèse d'histoire dont le sujet est : La crise de 1929. Fiche réalisée dans le cadre d'études à Science Po, l'auteur ayant reçu une excellente critique. Cette synthèse de deux pages au format Word est construite en trois parties pour un total de 1000 mots environ.
[...] Nous sommes alors face à une crise mondiale. Les réactions des Etats face à la crise. Une réaction concertée face à la crise s'avère vite impossible. En effet, aux conférences de Lausanne en 1932 et de Londres en 1933, les décisions prises iront dans le sens d'un isolationnisme des Etats-Unis (refus d'annuler les dettes inter-alliées, refus de ne pas dévaluer le dollar On va donc avoir différents types de politiques nationales : 1. Les politiques de déflation. Elles partent du principe classique qu'il faut faire baisser les prix et les salaires pour gommer rapidement la surchauffe inflationniste. [...]
[...] La politique d'isolement totale du Royaume-Uni. Les anglais renoncent rapidement à des politiques qui leurs tenaient pourtant à cœur. Il renonce au libre-échange en imposant des droits de douanes, il renonce à la politique de prestige de la livre-sterling en la détachant de l'or. Ils vont également se replier sur leur colonie en instituant une préférence commerciale avec elles. Cette politique portera en partie ses fruits car le chômage régresse et le pouvoir d'achat est en légère hausse Les politiques de relance. [...]
[...] Les interprétations de la crise de 1929 ont été diverses. Certains ont pointé les erreurs de politiques économiques et monétaires, d'autres comme Keynes la dérive de la spéculation et le manque d'investissement durant la crise. Enfin certains ont jugé la crise de 1929 comme une processus normal de réadaptation de l'économie (Jacques Rueff) disant même que les politiques interventionnistes de certains Etats n'ont fait que prolongé celle-ci. Quoiqu'il en soit cette crise à soulever toutes les grands questions économiques actuelles : quel rôle pour l'Etat dans l'économie ? [...]
[...] Les spéculateurs sont ruinés, les banques voient donc une baisse de leurs actifs. Elles se révèlent donc incapable d'accorder de nouveaux prêts pour relancer l'économie. De plus, de nombreux particuliers veulent retirer leur argent épargner. Cela provoque de nombreuses faillites parmi les grandes banques Les entreprises sont ensuite touchées. D'une part, celles qui spéculaient en bourse ont été fragilisées. D'autre part elles doivent faire face à un manque de financement et à une baisse de la demande qui les encourage à diminuer leur capacité de production en licenciant Cette hausse du chômage entraîne une nouvelle baisse de la demande et la spirale reprend. [...]
[...] Le terrain favorable des années 20. La période suivant la seconde guerre Mondiale apparaît comme prospère. En effet, la reconstruction mobilise l'économie, les innovations industrielles (moteur à explosion, chimie ) créé de nouveaux besoins, le développement du crédit encourage la consommation. La productivité augmente grâce à la rationalisation du travail (fordisme, taylorisme). Cependant, cette prospérité est inégale. On a une répartition inégalitaire des revenus qui encourage peu la consommation de masse. De plus, de légère surproduction commence à se faire sentir dans le domaine agricole et dans l'industrie (qui connaît un léger ralentissement). [...]
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