Alphabétisation, XVIIIe siècle, IIIe République, registres paroissiaux, Maggiot
Elle date des années 1870-1880 lors de la IIIe République. La monarchie s'est préoccupée de l'éducation des masses. Pour les républicains, il a fallu attendre la Révolution française pour se préoccuper de l'éducation. Maggiot a décidé d'étudier le degré d'alphabétisation en plusieurs périodes : 1686-1690 ; 1786-1790 ; 1812-1816 : fin de l'Empire ; 1872-1876 : fin pour une enquête. Il s'agissait donc d'envoyer des enquêteurs fouiller les archives paroissiales et étudier les nombres d'époux qui savaient signer lors du mariage. La source principale des historiens c'est les registres paroissiaux.
[...] A bordeaux à la veille de la révolution : les bordelais de souche signent à 66% et les bordelais immigrés à 40%. Les bordelaises de souche signent à 43% et les migrantes à 22%. Il y a des cas où les ruraux ont un taux d'alphabétisation est supérieur aux villes : A Rouen et Caen les immigrants signent davantage qu'aux citadins : migrations sélectives qui savent lire et écrire. Origine des inégalités d'alphabétisation Il n'y a pas de réseau scolaire national organisé par l'Etat. [...]
[...] A la fin du XVIème siècle on signe à 40% dans les villes et campagnes, au XVIIIème siècle on signe à 58% dans les villes et 40% dans les campagnes ; à la fin du XVIIIème on désigne à 61% dans les villes et 44% dans les campagnes France masculine / France féminine L'écart est très variable selon les lieux et les époques. Il y a des phrases où l'écart est faible car les deux taux sont faibles. Il y a une deuxième phase où l'alphabétisation progresse dans un territoire donné. L'écart se creuse puisque que se sont les hommes qui bénéficient les premiers. [...]
[...] Épaisse ou fine ? bien ou mal formé ? lié ou juxtaposé ? Aligné ou pas ? Il y a eu des historiens qui ont fait 3 colonnes (Bon/moyen/mauvais) ou bien 5 colonnes (meilleurs à l'absence). II) Les clivages de l'alphabétisation France du Nord / France du Sud Maggiolo et ses enquêteurs espéraient faire lumière sur un débat historique. Il s'agit de trouver un moment du basculement vers l'alphabétisation. Le moment c'est la fraction entre le Nord et le Sud : une France en avance (Nord) et une France en retard (Sud). [...]
[...] L'alphabétisation Elle date des années 1870-1880 lors de la IIIe République. La monarchie s'est préoccupée de l'éducation des masses. Pour les républicains, il a fallu attendre la Révolution française pour se préoccuper de l'éducation. Maggiot a décidé d'étudier le degré d'alphabétisation en plusieurs périodes : 1686-1690 ; 1786-1790 ; 1812-1816 : fin de l'empire ; 1872- 1876 : fin pour une enquête. Il s'agissait donc d'envoyer des enquêteurs fouiller les archives paroissiales et étudier les nombres d'époux qui savaient signer lors du mariage. [...]
[...] Les problèmes d'interprétation A l'époque de Magiollo, l'interprétation fut simple, on a divisé les recherches en deux colonnes : - 1ère colonn = tous les époux qui signature - 2ème colonne = l'absence de signature mentionné textuellement par le prête mais aussi tous les symboles, signes substitut à la signature. Ils avaient donc des totaux et en déduisaient un pourcentage d'alphabète et d'analphabète. De nombreux historien ont cherché la signification de la signature, et toute personne qui signe peut-il être considéré comme alphabétisé. Toute personne qui signe, sait-elle lire et écrire ? Question compliqué notamment sur l'histoire de l'éducation et l'enseignement. Sous l'ancien régime, l'instruction élémentaire n'apprenait pas à lire et à écrire. [...]
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