Le Maroc est depuis le milieu du XIXe siècle au cœur de nombreuses rivalités européennes. La France et l'Espagne ont obtenu un droit d'ingérence dans les affaires intérieures du sultanat à la suite de plusieurs conflits désastreux pour le Maroc. Cependant, Guillaume II souscrivant aux objectifs de la Weltpolitik tente de faire pression sur le pays en faisant escale à Tanger en mars 1905. La France se sent attaquée et demande la réunion d'une Conférence.
Le 7 avril 1906, une conférence est tenue à Algésiras au Maroc par 12 puissances européennes dont la France, l'Espagne et l'Allemagne. Cette conférence aboutit à la signature d'accords donnant une prépondérance sur le Maroc aux Français. L'Allemagne abandonna définitivement ses ambitions à la suite d'une nouvelle crise en 1911 et en échange de quelques territoires au Congo et la liberté de commerce avec le Maroc
A partir de ce moment, la pénétration économique et militaire européenne s'intensifia à tel point que le sultan Moulay Hafid, est contraint de signer, le 30 mars 1912, le traité de protectorat français qu'est la convention de Fès puis une convention de protectorat pour le nord du Maroc à l'Espagne.
[...] Bismarck est invité à remettre sa démission. Il meurt en 1898 laissant l'image paradoxale d'un homme conservateur ayant entrepris des lois progressistes (la Realpolitik, la politique pragmatique). Grande et petite Allemagne A la suite de la proclamation de Droits Fondamentaux par le Parlement de Francfort en octobre 1848 (Parlement de tous les États allemands pendant la Révolution de 1848), le Parlement devait fixer des limites géographiques à la nouvelle entité germanique. Il se déchire alors entre deux partis : la Petite Allemagne et la Grande Allemagne. [...]
[...] Lois d'exception En 1878, deux attentats anarchistes visent l'Empereur. Le Reichstag avec l'appui de Bismarck vote alors des lois d'exception le 18 octobre. Les mesures prises sont sévères : dissolution d'associations sociaux- démocrates ou communistes visant le renversement de l'autorité de l'Etat ou de l'ordre social établis suppression de leurs journaux, interdictions des rassemblements (grèves) et arrestations ou menaces d'exil dans les milieux anarcho-syndicalistes. - L'Histoire du XIXe siècle en fiche de David Colon aux éditions ellipses. - Histoire du XIXe siècle de Pierre Milza et Serge Berstein. [...]
[...] La Ligue Pangermaniste insiste alors sur la nécessité d'une colonisation des provinces polonaises de l'est ou exalte un vif sentiment antifrançais. Elle devient peu à peu un organe xénophobe et antisémite. D'autre part il ne faudrait pas se méprendre, la Ligue Pangermaniste a influencé des conservateurs aussi bien que des sociaux démocrates (Bloch, Bernstein Le sentiment pangermaniste exalté par la Ligue a en partie engendré la Première Guerre Mondiale ainsi que l'intransigeance de la France en 1918 inquiète pour ses frontières orientales. [...]
[...] En 1862, Guillaume I lui confie finalement les postes de chancelier et de ministre des Affaires Étrangères. Otto von Bismarck va alors devenir la cheville ouvrière du mouvement d'unification de l'Allemagne. Pour cela, il entretient un système d'alliances avec la Russie, le Royaume-Uni ou encore le Second Empire Français qui lui permettent de venir à bout peu à peu et militairement par le fer et par le sang selon ses mots) des oppositions régionalistes. En 1866, la victoire de Sadowa (cf point) lui permet d'imposer ses termes au traité de Prague : l'Autriche est mise hors du circuit de l'unification (dissolution de la Confédération Germanique). [...]
[...] Les accords d'Algésiras Le Maroc est depuis le milieu du XIXe siècle au cœur de nombreuses rivalités européennes. La France et l'Espagne ont obtenu un droit d'ingérence dans les affaires intérieures du sultanat à la suite de plusieurs conflits désastreux pour le Maroc. Cependant, Guillaume II souscrivant aux objectifs de la Weltpolitik tente de faire pression sur le pays en faisant escale à Tanger en mars 1905. La France se sent attaquée et demande la réunion d'une Conférence. Le 7 avril 1906, une conférence est tenue à Algésiras au Maroc par 12 puissances européennes dont la France, l'Espagne et l'Allemagne. [...]
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