Abandon des enfants, XVIIIème siècle, France, différentes causes, différentes méthodes, adoption
« Si ma misère et mes maux m'ôtent le pouvoir de remplir un soin si cher, c'est un malheur dont il faut me plaindre, et non un crime à me reprocher », ce sont les paroles écrites de Jean-Jacques Rousseau à Madame de Francueil, le 20 avril 1751, où Rousseau essaye de se défendre sur l'abandon de cinq enfants aux Enfants trouvés. Ces paroles résument bien le contexte général en France au XVIIIe, car c'est à partir de 1750 que ce phénomène d'abandon a augmenté, comme le montre la hausse du taux de jeunes enfants recueillis en 1772, le nombre d'admissions s'élève alors à 7676.
[...] Ainsi, en Ile-de-France, les vignerons ont réduit leur descendance de deux cinquième vers le milieu du XVIIIème siècle. Il faut attendre 1790-1799 pour la contraception se généralise partout dans la France, et que le nombre d'enfants se réduise considérablement, mais la contraception ne marche pas toujours, c'est donc pour cela qu'a été mis en place différents lieux pour accueillir les enfants qui ne sont pas souhaités. Les différents lieux pour accueillir les enfants : Les nouveau-nés sont laissés sur la voie publique de manière plus souvent anonyme, c'est pour cela qu'a été créé des , à la fin du XVIIIème siècle. [...]
[...] La proportion est similaire à Rennes ou à Lyon. Le travail des enfants pour les institutions où ils ont été accueillis : Lorsque les natifs sont placés en nourrice, ils peuvent y rester longtemps, ils sont les futurs agriculteurs et sont les espoirs de repeupler les campagnes. Ils font leur travail journalier. Quand les enfants grandissent dans les hôpitaux ou ils ont été accueillis, ils rendent des services et l'hôpital leur verse une pension, et ils reçoivent une éducation de qualité. [...]
[...] L'allaitement rend temporairement stérile les femmes. Malheureusement, la stérilité est un moyen indirect de réduire le nombre de naissance, certains couples sont atteint de stérilité naturellement soit du a la femme ou soit du a l'homme, les femmes deviennent parfois prématurément stérile avant la ménopause ce qui réduit aussi le nombre de naissance. La stérilité peut être due aux infections contractés lors de l'accouchement, la stérilité touche le plus souvent les jeunes femmes mariées avant l'âge de 20 ans. Toutes les mères n'allaitent pas, les bourgeoises ont une vie prenante et font venir une nourrice chez elles, il existe quelques disparités dans certaines villes comme la ville de Marseille. [...]
[...] A Lyon, un enfant sur deux trouvés et placés en nourrice meurt avant six ans et demi. L'abandon se fait le plus souvent auprès de parents, mais aussi par l'intermédiaire de nourrices, d'ecclésiastiques qui remettront l'enfant à l'hôpital, mais il peut aussi se faire directement à l'hôpital par les jeunes mères célibataires. L'exposition de l'enfant dans les rues est considérée comme un crime, mais l'exposition est accompagnée de précautions pour montrer l'attachement à l'enfant. L'abandon est secret, définitif et anonyme, même si les mères laissent un signe distinctif, avec l'espoir de revenir chercher leur nourrisson un jour. [...]
[...] La misère des parents : Le phénomène de rejet est aussi très souvent lié à la situation économique et alimentaire des parents En 1770, il y a une hausse de nombre d'enfants recueillis à l'hôpital général du à la hausse du prix du seigle à la mercuriale de Limoges (graphique du livre La France Des Lumières, de Joël Cornette. L'abandon est aussi dû aussi au grand nombre de descendants déjà dans le foyer parental, et ils ne peuvent pas se permettre d'avoir un autre enfant de plus, ce n'est pas obligatoirement une naissance non-souhaitée. Il y a aussi d'autres cas d'abandons d'enfants, car cela n'est pas toujours lié a la situation financière des parents, comme lorsque l'un des parents se retrouvent seul avec leur enfant. [...]
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