1914-1918, peuple français mobilisé, Grande Guerre, Union Sacrée, Première Guerre mondiale, enfer des tranchées
Diversité des conditions : les poilus classiques du front sont lancés dans des grandes offensives très couteuses en hommes. Les aviateurs sont très exposés pendant le combat mais ne vivent pas dans les tranchées et jouissent d'un grand prestige (Guynemer, Fonck). Les coloniaux (269 000 Maghrébins, 168 000 Noirs, 43 000 Indochinois) sont mal habitués aux froid et aux maladies locales, qui les
décimèrent. Ils se battirent bien. Le génie est très estimé par les fantassins. La peur est partout, mouvement de paniques collectives, normal face à la mort quotidienne.
[...] Barrès, Bergson, Durkheim, pour des raisons différentes, stigmatisent le militarisme allemand, comme les sermons des prêtres. Gauche nationale convaincue que la France faisait la guerre du droit. Union et résolution de ces représentants de l'esprit s'effrite. Les expériences des écrivains au front ôtent l'épique du discours, parfois jusqu'au pacifisme, le regain religieux exaspère les radicaux, le bourrage de crâne exaspère le Canard (concours organisé : Hervé et Barrès grands gagnants). Résistance morale atteinte : le patriotisme ne fait plus consensus. L'espoir revient avec Clemenceau l'inflexible. [...]
[...] Interdiction de la chasse, mais peu de pénuries alimentaires. Important braconnage. Les citadins voient les prix agricoles comme trop élevés ; les paysans, malgré la taxation, réalisent de beaux profits nominaux, parfois grâce au marché noir, sur les produits non réquisitionnés (fruits et légumes, volailles). Les villes se développent grâce à l'arrivée des soldats alliés, l'affluence des réfugiés, des ruraux dans les usines, des blessés, etc. Lyon : en en 1918. Diversité aussi : Bordeaux se développe grâce au gouvernement de guerre et aux troupes d'Afrique Noire, Tours reçoit le HQ US en 1917, etc. [...]
[...] 1914-1918 : un peuple français mobilisé A. Les souffrances des combattants 1. L'Union Sacrée Mgr Chapon, évêque de Nice : le patriotisme est aussi une vertu chrétienne Mythe de la fleur au fusil. Carmaux : 10 tambours, un clairon, silence impressionnant. Des gens déterminés qui retiennent leurs larmes L'enfer des tranchées Fin de la guerre de mouvement dès la mi-novembre 1914. Profondes de deux mètres, sinueuses, parapets. La boue est horrible, rat, poux, typhus, etc. Bouffe ignoble La psychologie des soldats : diversité, peur, courage et solidarité Diversité des conditions : les poilus classiques du front sont lancés dans des grandes offensives très couteuses en hommes. [...]
[...] Bourrage de crâne patriotique efficace dans les premiers mois, avec dénigrement de la culture allemande (débaptiser l'eau de Cologne germanophobie, sûreté de son bon droit. Censure efficace, bébés baptisés Joffre, dénonciation des espions et des embusqués. La lassitude est évidente dès 1915-1916. Résolution patriotique moins ferme. Volonté de distraction, après la fermeture des lieux de loisir en aout 1914. Détente n'est pas licence, et surtout, source d'emploi è réouverture d'une vie de loisir. En plein Verdun, ouverture de l'Exposition florale de Paris. Relations difficiles entre le front et l'arrière. [...]
[...] Vivre à l'arrière pendant la Grande Guerre 1. Les arrières : nouvelle donne économique, démographique et urbanistique, souffrances Profonde désorganisation des campagnes, qui ont fourni la plus grande part du contingent. Les moissons de l'été 14 ont pu être finie grâce à un élan de solidarité, mais pour les suivantes on a du recourir à l'immigration et aux pow. Nombreuses réquisitions : 1/3 des chevaux de trait, beaucoup de produits chimiques. Retour à une agriculture de subsistance familiale. Occupation de terroirs très fertiles. [...]
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