Synthèse de 5 pages présentant les différentes crises internationales qui ont précédé la Première Guerre mondiale. Sont ainsi mises en lumière les deux crises marocaines de 1905 et 1912, celles des Balkans (1908-1913) et enfin celle de l'été 1914 qui conduit au conflit mondial. L'intérêt de ce sujet est de comprendre pourquoi la crise d'août 1914 fut d'abord prise pour une banale tension internationale.
[...] La crise finale de l'été de 1914 La succession des ces crises rend les relations internationales de plus en plus difficiles. Dès 1912, les préparatifs s'accélèrent : la France, l'Allemagne, l'Autriche et la Russie renforcent leurs dispositifs militaires, et les alliances sont renouvelées (Triplice, alliance franco- russe). Même si l'Italie et l'Angleterre restent encore prudentes, dans la plupart des autres pays, on se prépare à une guerre. Il semble que l'on veuille résoudre les tensions internationales par une guerre générale. [...]
[...] Elle va donc se rapprocher de la Russie par l'accord secret de Racconigi dans lequel les deux pays s'engagent à maintenir le statu quo. Les guerres balkaniques 1912-1913 En 1911, la défaite de la Turquie face à l'Italie (qui obtient Rhodes et les îles du Dodécanèse) renforce l'ambition d'indépendance des pays balkaniques. A cette occasion, la Russie encourage en 1912 la formation de la Ligue balkanique qui englobe la Serbie, la Bulgarie, le Monténégro et la Grèce, à l'insu des Français. Poincaré, informé le printemps 1912, redoute de conflit avec l'Autriche. [...]
[...] Que sais-je, PUF, Paris Bibliographies approfondies D. Lejeune, Les causes de la première Guerre mondiale, Armand Colin, Paris J. Droz, Histoire diplomatique de 1648 à 1949, 3e édition, Dalloz, Paris P. Renouvin, La crise européenne et la première Guerre mondiale, 4e édition, Presse universitaire de France, Paris, 1962. [...]
[...] L'Angleterre suggère alors une conférence internationale que l'Allemagne rejette aussitôt. Pour couper court à toutes ces tentatives, l'Autriche- Hongrie déclare la guerre à la Serbie le 28 juillet. De ce fait, le conflit devient austro-russe puisque la Russie ne veut pas l'écrasement de son allié slave. Le 31 juillet, Berlin exige, par ultimatum, la démobilisation de la Russie et des précisions de la part de la France. Saint-Pétersbourg refuse de démobiliser, Paris déclare sa non-neutralité en cas de guerre et Berlin réagit donc en déclarant la guerre à la Russie le 1er août et à la France le 3. [...]
[...] La première crise marocaine La première crise commence avec le discours de Guillaume II du 31 mars 1905. Dans ce discours, l'empereur allemand affecte d'ignorer de la présence des Français au Maroc et affirme la souveraineté du sultan. Par crainte d'une éventuelle guerre contre l'Allemagne, le gouvernement français accepte la conférence internationale demandée par le sultan avec le soutien allemand et Delcassé, restant ferme devant les exigences allemandes, doit démissionner le 6 juin sous la pression de cette dernière. D'ailleurs, durant la crise, Nicolas II s'est laissé séduire par le projet de Berlin qui est de réaliser une entente englobant l'Allemagne, la Russie et la France, lors de son entrevue avec Guillaume II à Björkö en juillet 1905. [...]
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