À n'en pas douter 1848 marque un tournant dans l'histoire politique de notre pays. Sur le terrain des principes, plus personne n'osera revenir ouvertement sur le suffrage universel masculin. Sur le terrain des institutions, l'échec du régime présidentiel de 1848 contribuera à ancrer la France dans la tradition parlementaire.
L'esprit des quarante-huitards s'appuie sur une constitution caractérisée socialement et politiquement par des principes originaux.
La Constitution de 1848 n'est pas précédée, à proprement parler, d'une déclaration classique, mais d'un préambule qui parle de progrès et de civilisation. Ce qui marque évidemment le texte, c'est un rôle actif de l'État, prestataire de services qui sont autant de droits : l'instruction, l'assistance, l'accès à l'emploi. Une législation sociale est donc prévue, développant les idéaux classiques de liberté, d'égalité, et de fraternité.
[...] 1848 : le suffrage universel et la République À n'en pas douter 1848 marque un tournant dans l'histoire politique de notre pays. Sur le terrain des principes, plus personne n'osera revenir ouvertement sur le suffrage universel masculin. Sur le terrain des institutions, l'échec du régime présidentiel de 1848 contribuera à ancrer la France dans la tradition parlementaire. Les principes politiques L'esprit des quarante-huitards s'appuie sur une constitution caractérisée socialement et politiquement par des principes originaux. Caractère social La Constitution de 1848 n'est pas précédée, à proprement parler, d'une déclaration classique, mais d'un préambule qui parle de progrès et de civilisation. [...]
[...] C'est reconnaître un suffrage très large et sans condition jusqu'à la tentative malheureuse de 1850. Les limites : Pourtant, cette constitution, élaborée par l'assemblée, ne fut pas soumise au peuple par la suite. Elle était entièrement fondée sur la représentativité et ne faisait aucune place au référendum. Elle consacrait le retour à une conception stricte de la séparation des pouvoirs, et donc au régime présidentiel. II- Le retour au régime présidentiel Au vu des conceptions de l'époque, il était difficile de concevoir le régime parlementaire en dehors de la monarchie. [...]
[...] L'Assemblée : 750 membres, élus au suffrage universel départemental pour trois ans, détiennent collectivement la plénitude du pouvoir législatif. En revanche, l'Assemblée ne peut révoquer le président ni mettre en œuvre une responsabilité ministérielle. Le président de la République : Il s'agit d'un exécutif fort, confié à un président pour un mandat court ans), non immédiatement rééligible. La force du président vient de sa légitimité, acquise par le suffrage universel Ses attributions sont larges, mais il est responsable des actes du gouvernement et ne peut dissoudre l'Assemblée. [...]
[...] Le coup d'État : Le coup d'État du 2 décembre 1851 prend sa source dans les dispositions relatives à la révision de la Constitution exigeant une majorité qualifiée des deux tiers pour faire aboutir un projet. Faute d'y parvenir, le président ne pouvait se représenter. Très inopportunément, l'Assemblée entreprit, par la loi du 31 mai 1850, de subordonner le droit de vote à une résidence continue de trois ans dans une même commune, excluant de ce fait la plupart des ouvriers. Le prince-président savait alors qu'il trouverait l'appui du peuple à sa proclamation du 2 décembre 1851, dans laquelle il affirmait que le suffrage universel était rétabli. [...]
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