La question des termes employés pour qualifier la Shoah est soulevée par Vladimir Grigorieff.
L'auteur donne sa préférence au mot « judéocide ». Selon lui, il est le plus adéquat à décrire la situation des Juifs durant la Deuxième Guerre Mondiale. Il donne ainsi à travers son livre différents arguments pour appuyer sa thèse.
C'est une affaire douloureuse qui, écrit Marc Hillel, ne s'est pas apaisée mais au contraire suscite maintes question qui ne trouveront sans doute jamais de réponses. C'est l'histoire réelle d'« haras humains » de kidnapping d'enfants et de parents tués.
Ce livre a pu être écrit grâce à des recherches, des enquêtes et surtout de nombreux témoignages de « victimes ».
Dans un premier temps, je relaterais les faits tels qu'ils sont présentés par l'auteur dans les deux premières parties de son livre, 1 « Les enfants de la honte », 2 « Les enfants de la haine ».
Deuxièmement, je conclurais avec la troisième partie du livre de l'auteur. Elle traite des conséquences des actes posés par le Lebensborn et s'intitule « 30 ans plus tard ».
[...] Ainsi, Hans Frank dit en 1944 Quand enfin nous gagnerons la guerre, alors- en ce qui me concerne- des Polonais, des Ukrainiens et de tout ce qui traîne ici, on pourra faire du hachis [ . ] ibid. p164. C'est l'un des nombreux organismes nazi. Alors que les infirmières blanches s'attelaient à la reproduction de la race aryenne, les infirmières brunes- à cause de leur habillement- étaient chargées de repérer le plus de têtes blondes . Elles laissèrent un [ . ] souvenir de robots au cœur de pierre Marc Hillel, op.cit, p172. Très peu d'enfants volés seront rapatriés dans leur pays d'origines. [...]
[...] Il s'agit de Max Sollmann, administrateur en chef des Lebensborn et Gregor Ebner, médecin chef des Lebensborn Ainsi, la femme au foyer prévaut au détriment de la femme émancipée. L'auteur relève plusieurs anecdotes. Par exemples, en 1939, on décorait de la médaille d'or, d'argent ou de bronze les mères de familles en fonction du nombre d'enfants qu'elles avaient mises au monde. En effet, chaque fille devait offrir un, deux, ou plusieurs enfant de bon sang aryen au Führer. Marc Hillel, Au nom de la race, Fayard P.87 [ . [...]
[...] L'auteur met bien en exergue que ces centres attirent beaucoup moins l'attention qu'un camp de concentration et cela pour la simple raison qu'il y a moins de survivants qui puissent témoigner. Ensuite, l'auteur s'attarde sur les camps mixtes, Maidanek et Auschwitz. Ces camps réunissaient à la fois un camp de concentration et un camp d'extermination. Ils répondaient à des raisons économiques du régime nazi. Ainsi, d'après Grigorieff, une fois bien exploités par les divers travaux de construction, les Juifs, qui avaient épuisé toutes leurs forces, étaient éliminés. La méthode de crémation est utilisée, elle, par souci d'efficacité. [...]
[...] Cela est dû à différents raisons d'ordre sentimentales, ou encore de malhonnêteté de la part de certains parents adoptifs allemands, etc. Un certain docteur Kleinke est ainsi interrogé [ ] Peut-on parler à leur égard [les bébés allemands retrouvés] de super race ? [ . ] Surtout pas, il y avait parmi eux un nombre d'enfants attardés plus grand que le taux normal, environ 15 pour 100 [ . Marc Hillel, op.cit, p.232. [...]
[...] Selon cette dernière, les Juifs (qui sont les victimes, rappelle Grigorieff) sont des criminels de par leur nature. Le régime nazi qualifiait les Juifs de la façon suivante, [Ils] sont une anti-race inutile, ennemie, criminelle en soi Enfin, l'état des Juifs dans les camps de concentration du Reich est abordé. Les Juifs doivent faire face à des gazages sporadiques. L'auteur relève 13 camps dans le Reich qui obéissaient à la logique nazie d'une Allemagne Judenrein La seconde partie s'intitule compléments et Réflexion L'auteur y présente différents termes tels que Shoah ; holocauste ; etc. [...]
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