Les Sabots, Jean-Pierre Vittori, Deuxième Guerre mondiale, camp de concentration, Occupation, Rémi
Nous sommes le 2 mai 1945 à la Gare de l'Est à Paris, Rémi est un jeune garçon de 18 ans. Il revient d'un camp de concentration, il est accompagné de son ami Francis. Ces deux survivants sont épuisés et heureux d'être libres. Leurs yeux brillent de joie. Ces survivants sont emmenés tous deux dans un camion pour être conduits à l'Hôtel Lutetia.
[...] L'horreur ne fait que commencer. Le train s'arrête en Allemagne le 14 Juin 1944. Cela fait déjà trois jours qu'ils doivent supporter des conditions insoutenables. Sur le quai de la gare le 5 Mai 1945, Rémi est dans ses pensées, il ne voit pas arriver Clarence une amie de sa mère et sa sœur. Il la questionne pour savoir où est sa mère. Elles lui racontent que sa mère est à Ravensbrück mais qu'elle ne peut pas rentrer parce qu'elle est malade. [...]
[...] Le calendrier indique toujours la date du 27 Mai 1944. Le 2 Mars 1945, des bombardements ont détruits une usine d'armements et beaucoup de bagnards sont sous les décombres. Le 20 Mars 1945, Rémi est emmené à l'infirmerie pour se faire soigner et récupérer. Après quelques semaines, il rejoint un autre bloc pour y dormir. Les alliés se rapprochent de plus en plus du camp et un jour après le travail les S.S abandonnent les détenus. Une jeep américaine se montre. [...]
[...] Ces deux survivants sont épuisés et heureux d'être libres. Leurs yeux brillent de joie. Ces survivants sont emmenés tous deux dans un camion pour être conduits à l'Hôtel Lutetia. Rémi se rappelle de ses derniers moments de bonheur avec sa famille avant que le cauchemar commence. Il se rappelle que dans la nuit du 27 Mai 1944, sa famille a recueillit un maquisard qui était blessé. Il se prénommait Martin. Sa famille le cache car durant l'Occupation, recueillir un résistant est passible de la peine de mort. [...]
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