Des révolutions culturelles, la politique du quotidien en Grande Bretagne, en Amérique et en France, Leora Auslander, culture monarchique, révolution religieuse, radicalisation de la religion, expérience républicaine
De 1640, du début de la guerre civile jusqu'en 1660 avec la restauration de la monarchie est vue comme une période de « révolution inachevée ».
Pendant cette période il y a la mise en place de nouveaux systèmes de gouvernements et une expérimentation de nouveaux rapports entre la culture et la politique.
Cependant, on s'aperçoit que les révolutionnaires sont incapables de gouverner autrement qu'avec une monarchie. La brève existence du Commonwealth ne parvient pas à créer un répertoire symbolique ni une culture politique qui pourrait servir pour les générations futures. (Différence par rapport à la 1ere République).
Le couronnement de Charles II remet au gout du jour les vieilles formes monarchiques.
[...] De nombreuses activités quotidiennes comme les courses hippiques, les bals font l'objet de loi. En résumés toute les lois de l'année 1644 était faite pour éviter toutes activités qui offense Dieu. En réalité, la liste des activités prohibées pour éviter d'offenser Dieu sont les activités laïques. La plupart des activités prohibée on lieu le dimanche ce qui sois disant offense Dieu. On sait aussi que pendant ces années là, le Parlement demanda une extrême surveillance des sermons et demanda aussi un accès limité à la communion pour toute personne dont le comportement extérieur montrait leur foi intérieure. [...]
[...] Certains les historiens voient le protestantisme comme la cause de la marginalisation de Marie et le refus des Saints. Cependant, on voit une grande importance du caractère patriarcal dans le protestantisme anglais. D'autres historiens pensent que la fin du célibat prêtre élève socialement les femmes et mais en place une relation individuelle avec Dieu. Les femmes se libèrent, font circuler des pétitions, cousent sur des coussins des scènes de la Bible. Il y a plus de liberté culturelle. Cependant, il y a une hostilité de la part des puritains qui limite les capacités d'imagination pour les idées des réformateurs. [...]
[...] Ne voulant pas cela, Charles Ier déclara la guerre contre les forces représentant le Parlement le 22 aout 1642. 3-La guerre, radicalisation de la religion et du politique. Au cours de la guerre qui fit rage, avec des interruptions, de 1642 jusqu'au régicide de 1649, les deux forces en présence se voyaient en combattant de Dieu luttant pour une cause juste et sainte. Le caractère de guerre sainte peut expliquer les lourdes pertes humaines et matérielles. Le caractère de guerre sainte a pu pousser les habitants à prendre les armes. [...]
[...] La religion était très impliquée dans la vie quotidienne donc les révolutionnaires se battaient pour faire valoir leur conception de la piété. Même si il y avait une certaine tolérance les manifestants ne prônaient pas le pluralisme religieux. Les exigences politiques remportent sur la religion. Le parlement réalise que le lien entre la politique et la religion est périlleux. Les différents ordres religieux brisent la coalition pourtant bien solide au parlement. L'arminianisme est une branche du protestantisme dont Charles Ier est adepte nait au XVIIe siècle. [...]
[...] Charles Ier veut imposer des nouveaux canons ecclésiastiques et le livre de prières anglais à l'église écossaise. Ces actions ont pour conséquences de mener à la guerre. Les actions de Charles Ier préparent le régicide de 1649. De 1642 à 1651 se succèdent 3 guerres civiles et il y a de nombreuses tentatives pour réinventer ou restructurer une vie religieuse anglaise. Cependant il existe des interventions pacifiques pour restructurer l'Eglise notamment avec des persuasions morales, prêches ou pamphlets. La Bible utilise pour justifier les changements sociaux dans la société et l'économie anglaise. [...]
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