La révolution industrielle, les grandes entreprises et l’internationalisation

Résumé du document

Les changements industriels de la fin du XVIIIème siècle se sont accompagnés d'une vague de fusion d'entreprises et d'un début d'internationalisation des entreprises permettant d'accélérer les échanges mondiaux liés aux innovations de la deuxième révolution industrielle : l'électricité, le pétrole et le moteur à explosion. L'industrialisation est plutôt perçue comme un phénomène continu avec des phases d'accélération et de stagnation.
Il s'agira d'expliquer dans un premier temps la succession des innovations et des cycles économiques et ensuite de décrire la naissance et le développement des grandes entreprises.

Extraits

[...] - le développement de l'électricité : l'exploitation de la houille blanche - la chimie : les colorants qui font la fortune de l'industrie allemande - la boîte de conserve et les chaînes de réfrigération - le moteur à explosion, la vulcanisation du caoutchouc (roue des voitures) - le développement des télécommunications : télégraphe d'abord national puis international en 1866, puis le premier câble transatlantique - le téléphone en 1881 - les ondes hertziennes : la radio sans fil, le tube cathodique, le cinéma Ces innovations permettent d'instituer des cycles de croissance grâce à la diffusion au niveau industriel donc le développement de nouvelles activités, des investissements nouveaux, un climat d'euphorie, des spéculations qui entraînent une suraccumulation du capital d'où une baisse progressive de la rentabilité, des produits de moins en moins chers qui se banalisent et entraînent une restructuration des entreprises dont les plus fragiles disparaissent. La révolution est un phénomène continu. [...]

[...] Le mouvement de cartellisation va de pair avec l'internationalisation. Le développement de ces grandes sociétés a fortement contribué au commerce extérieur des pays industrialisés. La part des exportations atteint 20% du PIB en Grande-Bretagne. L'exportation de la France est concurrencée par les pays qui ont connu la plus forte croissance industrielle, se sont tournent vers leur marché intérieur et ont commencé à devenir des puissances commerciales au début du siècle. Le commerce est traduit par une hiérarchie des puissances. - La domination de la Grande-Bretagne qui a été l'atelier du monde à la fin du XIXème siècle, mais dont le rôle décline, garde encore un leadership mondial surtout par le poids de ses investissements et son rôle de banquier du monde. [...]

[...] Des modèles différents se développent dans les pays industrialisés ou en cours d'industrialisation. A cause de la nécessité d'avoir un capital puissant pour trouver des capitaux nouveaux, certaines contrôlent le marché. La cartellisation des entreprises Elle se traduit par des associations ou ententes entre entreprises : elle traduit la concentration géographique très forte de la production surtout importante en Allemagne. C'est là que se constituent les Konzern à l'origine des groupes familiaux (Krupp, Stinnes, Thyssen). Dans les années 1880, Siemens se dupe en se lançant dans les applications électriques, il rachète AEG et la Deutsche Bank l'appuie. [...]

[...] Quelle est l'origine des cycles de hausse ? Pour certains, cette hausse est surtout liée à un phénomène monétaire : la découverte des mines d'or en 1890 en Australie et en Afrique du Sud augmente la masse monétaire et les prix. Schumpeter dit que cette hausse est liée à la révolution technologique. La croissance de 1848-1850 est due à la sidérurgie, celle de 1890 est liée à l'industrie électrique, la chimie, et enfin celle de 1990 est due à la révolution des télécommunications et de l'informatique. [...]

[...] Les innovations et les cycles économiques Pendant le XIXème siècle en France, la croissance moyenne est inférieure à par an. La France a connu un grand enrichissement de façon régulière. Quelles ont été les conditions favorables à cette forte croissance ? La révolution agricole Elle a permis aux pays de connaître une autosuffisance alimentaire et a permis l'accroissement de la démographie. Elle est due à l'introduction de nouvelles plantes cultivées : trèfle, luzerne qui permettent d'augmenter la productivité et l'élevage. [...]