Fiche de lecture de l'ouvrage La Révolution française de Michel Vovelle
[...] Le Directoire sous-traite à des entreprises l'effort de guerre. Retour à la libre entreprise aux dépens des pauvres. L'aventure de l'assignat. La France avait une monnaie forte, la livre tournois, la monnaie fiduciaire est peu répandue (pas de banque centrale). Le seul service de la dette absorbe 50% des revenus annuels, les finances de l'Etat ont un déficit chronique. Talleyrand propose à l'Assemblée la nationalisa° des biens du clergé le 2 nov Une caisse de l'extraordinaire émet des billets (assignats), gagés sur les biens nationaux portant intérêt à 5%. [...]
[...] Mise à mort de l'intendant de la généralité de Paris, Bertier de Sauvigny en juil. Les 5 et 6 oct. les Parisiennes et la garde nationale marchent sur Versailles pour ramener la famille royale : un lien unit la révolution parlementaire au sommet et la révolution populaire. Le roi cède en rappelant Necker le 16 juil. et accepte de porter la cocarde tricolore le 17. La révolution paysanne a son rythme et ses buts propres : révoltes agraires et poussées antinobiliaires. [...]
[...] La Révolution a un objectif de bienfaisance nationale. La Constituante aliène les biens des hôpitaux pour privilégier le soutien à domicile. En l'an III, les hôpitaux rentrent en possession de leurs biens non aliénés accompagnés d'allocations publiques. Des écoles de santé sont créées, l'hôpital moderne est crée. Pour le paupérisme, la Constituante avec le Comité de mendicité entreprend une étude statistique. Série de lois en mars et juin 1793, vendémiaire an II et le texte du 22 floréal an II définit la bienfaisance. [...]
[...] La crise du Directoire et l'appel du soldat. F. de Neufchâteau et Ramel préparent des réformes économiques qui profitent au Consulat ; Grandes Ecoles et Ecoles centrales se mettent en place ; on tente des fêtes républicaines. Brigandage et primitive rebels (« chauffeurs » qui rôtissent les pieds de paysans, brigands royalistes). La guerre permet au régime de survivre, mais l'armée s'émancipe derrière le général victorieux. Le Directoire voulait la guerre à l'Empereur mais la campagne en Italie prend en importance : Bonaparte est vainqueur des Piémontais, Autrichiens (chassés du Milanais) et victoires autour du Mantoue. [...]
[...] L'Assemblée vote la suspension du roi, et la famille royale est incarcérée dans la prison du Temple. République proclamée le 21 sept. La victoire de Valmy le 20 sept. met fin à l'avance des Prussiens enfoncés en Champagne. En contrepoint, massacres de septembre alors qu'un Conseil exécutif provisoire dirige (dominé par Danton) : une foule parisienne massacre 1500 prisonniers les 2-5 sept Fin de la révolution des élites et compromis. Gironde et Montagne. Volonté de retour à l'ordre contre les subversions sociales (Girondins) ou alors de continuer la Révolution contre le péril aristocratique (Montagnards). [...]
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