Dans son ouvrage, Claude Bellanger retrace l'histoire de la presse clandestine, aussi appelée presse de la résistance, et son évolution entre 1940 et 1944. Il découpe, judicieusement, son exposé en cinq parties principales, suivant un plan chronologique. Il commence d'abord, entre l'avant-propos (dans lequel il explique ses motivations quant à la réalisation d'un tel travail) et la première partie à proprement parler, par raconter l'été 1940 (« Été de la défaite ») pour poser le cadre et expliquer le contexte dans lequel se retrouve la presse française après l'armistice du 22 juin 1940. Vient alors la première partie intitulée "1940 Premières feuilles clandestines" dans laquelle on voit naître les premiers journaux de la résistance. Dans la deuxième partie, "1941 la résistance s'organise", l'auteur donne les premiers résultats et décrit les journaux qui s'imposent clandestinement comme Combat, Le Franc-tireur ou Défense de la France. Dans la troisième partie, "1942 La nation se rassemble", on peut lire la mobilisation grandissante autour du phénomène (création des bureaux d'information et relais de l'Afrique du Nord). La quatrième partie, "1943 La France qui se bâtit dans l'épreuve", raconte les combats victorieux des Alliés mais aussi les tentatives vaines de Vichy pour contrer la presse clandestine. Enfin, "1944 Vers la libération", retrace les interrogations quant à l'avenir de la presse après la libération et les études menées sur le programme du gouvernement de la IVe République.
[...] Presse Clandestine 1940-1944, de Claude Bellanger Caractéristiques de l'ouvrage BELLANGER, Claude, Presse clandestine 1940-1944, Besançon, Ed. Armand Colin, Collection Kiosque pages Résumé de l'ouvrage Dans son ouvrage, Claude Bellanger retrace l'histoire de la presse clandestine, aussi appelée presse de la résistance, et son évolution entre 1940 et 1944. Il découpe, judicieusement, son exposé en cinq parties principales, suivant un plan chronologique. Il commence entre l'avant- propos (dans lequel il explique ses motivations quant à la réalisation d'un tel travail) et la première partie à proprement parler, par raconter l'été 1940 Été de la défaite pour poser le cadre et expliquer le contexte dans lequel se retrouve la presse française après l'armistice du 22 juin 1940. [...]
[...] Enfin, 1944 Vers la libération retrace les interrogations quant à l'avenir de la presse après la libération et les études menées sur le programme du gouvernement de la IVe République Avis de lecteur Cet ouvrage de Claude Bellanger est à lire, de préférence, en coupant la lecture le moins possible. Il ne s'agit pas d'un roman qu'il est agréable de couper en épisode. Le plan chronologique de celui-ci lui donne un rythme qu'il est plaisant de suivre. J'ai vécu, à travers la lecture de ce livre, la seconde guerre mondiale du point de vue de la résistance et plus précisément à travers l'évolution des feuilles clandestines. C'est un angle sous lequel je n'avais jamais étudié cette guerre. Je trouve donc le plan du livre judicieux. [...]
[...] La problématique soulevée est celle de la presse qui tombe, une fois encore, sous le coup de la censure. Avec le régime de Vichy, la presse perd son indépendance, son pluralisme et sa transparence. Mais ce qui est intéressant c'est de voir que les esprits se mobilisent pour créer une presse clandestine et que cette presse a tout d'idyllique. En effet, elle est totalement indépendante du pouvoir exercé par Pétain, elle assure un certain pluralisme car une quantité indénombrable de feuilles interdites ont vu le jour et elle est transparente car elle dit tout, tout ce qui est caché par Vichy comme les déportations ou les massacres (Ascq ou Oradour- sur-Glane). [...]
[...] Et comment sortir cette presse clandestine de l'ombre et lui donner officiellement un statut de presse libre ? Cette réflexion a démarré bien avant la libération et Claude Bellanger souligne dans son livre les travaux effectués dès 1942 par l'O.C.M (Organisation Civile et Militaire) sur les prémices de la nouvelle constitution et la mise en place de la IVe république. Enfin, ce que l'auteur apporte à la recherche à l'époque de la parution de l'ouvrage c'est la rédaction d'un texte personnellement vécu et la mise en forme de l'évolution de la presse clandestine. [...]
[...] Un autre atout est l'implication personnelle de l'auteur dans les faits racontés. Il sait de quoi il parle et l'on imagine aisément le plaisir qu'il a eu à faire-part de son expérience mais cela dit, j'ai trouvé le ton tout à fait neutre et le style objectif. Il a fallu que je rencontre son propre nom cité pour me rendre compte que l'auteur eut aussi été acteur de ce que je lisais. En revanche, l'abondance de notes a freiné la lecture. [...]
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