Le pianiste, adaptation des mémoires de SZPIELMAN réalisé par Polanski, est un drame franco-polonais de 150 minutes sorti le 24 mai 2002. Le scénario a été élaboré à partir de l'autobiographie de SZPIELMAN par Ronald Harwood.
Le rôle principal a été attribué à Adrien Brody, et les autres personnages ont été joués par Thomas KRETSCHMANN, Franck FINLAY, Maureen LIPMAN, entre autres. On note la participation active de figurants polonais (...)
[...] Ce réalisateur est porteur d'un passé douloureux. Juif polonais survivant à la Shoah, il est également meurtris par la mort de sa mère et de sa femme. Pas étonnant donc que ses films présentent une certaine austérité frisant le cynisme Ainsi, on regrette que Polanski tente d'exorciser son passé à travers ce film qui porte la marque de l'enfermement, la claustrophobie, les rapports de pouvoir et de domination et l'horreur Fred MAZLEIS2 félicite la performance d'acteur d'Adrien BRODY mais on critique le fait que Polanski n'ait pas vraiment essayé de [traiter] le personnage principal avec plus de profondeur Il note quelque chose de faussement passif et de vide dans la représentation de SZPILMAN à l'écran Le personnage de SZPILMAN est également jugé comme le survivant solitaire Polanski donne une dimension nouvelle à ce personnage, il l'exclu, lui donne l'image de l'homme seul, coupé du monde, non engagé dans celui ci Fred MAZLEIS juge que dans ses mémoires, SZPILMAN a plus de choses à exprimer que le personnage qu'on voit à l'écran. [...]
[...] Malgré cela, on reproche l'influence poleskienne En effet, ce film porterait grandement la marque de son réalisateur et de son histoire passé. A moins que, comme le dis Polanski, ce passé soit sa propre force. Le Pianiste, malgré les aspects négatifs que peuvent lui apporter certaines critiques, est un film qui s'insère dans le devoir de mémoire Selon une juste critique de Zoom-cinéma.fr, on peut affirmer que tant que des hommes politiques xénophobes trouveront un écho auprès d'un électorat crédule, des films comme celui-ci seront utiles. [...]
[...] Son témoignage apparait dans l'étude de Fred MALZEIS ses souvenirs, il le pense, il le sait, peuvent, servir la véracité des faits dans ses moindres frémissements (un geste d'officier nazi, un soleil radieux là où l'on ne l'attendait pas, etc.) Il apparait également dans son ouvrage[11] On me pose toujours les mêmes questions sur mon pessimisme, mais encore une fois je crois qu'il faut seulement parler de réalisme, il n'y a pas tellement de raisons de croire que l'homme est bon. Nous sommes toujours en train de nous gargariser de la bonté humaine, mais regardez un peu autour de vous. Pensez au nombre de gens tout simplement tués dans notre siècle. [...]
[...] Parce que prolonger le devoir de mémoire, c'est mieux inculquer aux générations futures les valeurs de la République Roman-Polanski.net/ Fred MAZLEIS, www.wsws.org/ Laurent Camite, Zoom-cinema.fr/ Objectif-cinéma.com/ Si c'est un homme, Primo Levi. Enkiea.free.fr/cinema/polanski.htm/ Synopsis, Monsieur Cinéma, Objectif cinéma. Olivier Pelisson, Monsieur Cinéma. Et Camite, Zoom-cinéma.fr/ Positif, Figaroscope, Les Cahiers du cinéma. La Plume Noire. Polanski par Polanski, Ed. Chêne p.176. [...]
[...] Le pianiste, adaptation des mémoires de SZPIELMAN réalisé par Polanski, est un drame franco-polonais de 150 minutes sorti le 24 mai 2002. Le scénario a été élaboré à partir de l'autobiographie de SZPIELMAN par Ronald Harwood. Le rôle principal a été attribué à Adrien Brody, et les autres personnages ont été joués par Thomas KRETSCHMANN, Franck FINLAY, Maureen LIPMAN, entre autres. On note la participation active de figurants polonais. Ce film est détenteur d'un large palmarès, avec parmi les récompenses attribuées : Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario d'adaptation et César du meilleur acteur, du meilleur film, de la meilleure bande original. [...]
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