Petite histoire de la France de la belle époque à nos jours, Antoine Prost, Première Guerre mondiale, temps des crises, République, décolonisation, société française, société en mutation
La France de la belle époque compte 87 départements et 39.6 millions d'habitants. Le malthusianisme y a beaucoup progressé par la politique anticléricale et individualisme républicain.
La prospérité économique est sensible, la monnaie est stable ; le franc germinal n'a pas bougé depuis 1803 (322 mg d'or). Les prix restent stables dans l'ensemble.
La croissance économique est emmenée par des secteurs de pointe qui sont ceux de la deuxième révolution industrielle. La France est d'ailleurs en 1943 le premier producteur mondial. C'est aussi le début de l'organisation scientifique du travail.
[...] Certains propose de laisser flotter le franc et de sortir du SME. Pour préserver le rôle de la France en Europe Mitterrand choisit de rester dans le SME et d'en assumer les conséquences. La droite revenue au pouvoir poursuit la politique de rigueur mais dans un contexte opposé. C'est l'époque de l'ultra-libéralisme l'Etat n'est pas la solution mais le problème triomphe aux USA et en Grande Bretagne avec R. Reagan et M. Thatcher. Le gouvernement de Chirac à cette ligne qui semble réussir. [...]
[...] Désormais une liaison durable n'implique plus de naissances, et les jeunes vivent ensemble sans se marier. Simultanément la notion même de normes en matière de comportements sexuels est contestée avec succès. Les homosexuels dénoncent les discriminations dont ils sont l'objet et revendiquent le droit à une sexualité différente. Le PACS répond à cette demande : il donne un statut légal à leur vie commune, cependant que les couples homosexuels revendiquent le pouvoir d'adopter des enfants. Encore minoritaire la remise en question est radicale. Ces évolutions affranchissent l'individu des contraintes collectives. Et d'abord des contraintes familiales. [...]
[...] En 1921 la CGT éclate en CGTV (partisans de l'Internationale) et la vieille CGT de Jouhaux, non alignée sur Moscou. Au final, les effectifs syndicaux reculent et le calme règne dans les usines. La guerre, avec la présence des religieux appréciée des poilus, a fortement marquée les luttes religieurses : ce problème en devient un de second plan, les personnes étant réconciliées sur ce sujet. De plus le Vatican va dans le sens de la politique française. La Paix du Traité de Versailles (28 juin 1919) a imposée des conditions draconiennes à l'Allemagne à qui il a été imposé. [...]
[...] La crise, en tout cas, semble donner raison à nouveau mouvement d'opinion : l'altermondialiste ; La dénonciation de cette mondialisation libérale se développe donc simultanément dans divers pays et sous diverses formes ; La critique est radicale mais ne débouche pas sur un programme positif : les uns appellent à la révolution, les autres, les anarchistes, à la destruction de l'Etat ; La définition d'une politique qu'un gouvernement de gauche pourrait mettre en œuvre n'est pas leur souci. L'affaiblissement des bastions et des clientèles donne plus de poids aux phénomènes médiatiques, qui en retour les érodent d'avantage. La maitrise de la communication est au cœur du fonctionnement politique. Le véritable contrepoids du pouvoir présidentiel se trouve en fait dans la société civile. [...]
[...] La IVème République se met en place : élection de L'Assemblée nationale le 10 novembre, du conseil de la République, où le tiers des membres sont des radicaux et des modérés, puis du Président de la République. Le socialiste Vincent Auriol est élu le 16 janvier 1947. Le tripartisme semble se poursuivre avec le gouvernement présidé par le socialiste Ramadier. La libération est une période favorable aux réformes : le patronat désorganisé n'a plus de représentants mandaté, de plus il est discrédité par la collaboration et la persistance du marché noir. Ainsi la haute fonction publique est épurée. [...]
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