Petite histoire de l'Afrique, L'Afrique au sud du Sahara de la préhistoire à nos jours, Catherine Coquery-Vidrovitch, 2011, colonisation française, conférence internationale de Berlin, racialisme, code de l'indigène, indépendance africaine, décolonisation, conférence de Brazzaville, impérialisme, loi Houphouët-Boigny
"La première moitié du XXème siècle fut caractérisée par l'essor du racisme, devenu pur préjugé à partir du moment où les progrès de la génétique, dans les années 1920, avaient démontré que l'espèce humaine était unique". Mais la conviction d'une différence de races dura longtemps : en 1960 le programme de géographie des 6èmes sur l'Afrique invitait à l'étude des "trois grandes races". Cette mention disparaîtra des instructions de l'Education Nationale en 1971. Dans la colonisation, il y a une différence légale et statutaire entre le citoyen (quelques centaines d'assimilés) et les "indigènes", individus assujettis à un système juridique spécial : le code de l'indigénat.
Il s'agit d'un régime inégalitaire inventé en Kabylie en 1874 suite à l'insurrection de 1871, puis élargi à l'Algérie puis aux colonies françaises. IIl disparaîtra en dernier en Afrique "noire" en 1846. Les formulaires d'identité en Afrique de l'ouest jusqu'en 1960 font mention de "races". Par ailleurs, l'imaginaire occidental contemporain est nourri de ce mépris envers le Noir, passé de païen à esclave, puis à "indigène". D'où aujourd'hui la différence existante entre le présumé Français de souche et l'immigré.
[...] Elles étaient entièrement laissées aux soins des Africains : pratiquement aucune amélioration technique & incapables de pourvoir aux besoins d'une population dont la croissance redémarre. Prblm grave qd la plupart des hommes travaillent au loin : chantiers ferroviaires/miniers ou ville. Cela fut tragique à deux reprises : ➢ pdt WW1 qd la France exigea un effort de guerre disproportionné par rapport à leur capacité : conscription de près de hommes contre pour l'Ouest Africain britannique ➢ intensification des productions stratégiques = entraîne des famines et des révoltes qui démontraient la fragilité de l'équilibre de l'ensemble. [...]
[...] Puis après les cérémonies & avec l'arrivée de la saison des pluies les soldats redeviennent des paysans. Au XIXème commerce aussi de la production d'huile de palme → complémentaire avec les esclaves. Unité nationale qui explique pourquoi la conquête du Dahomey (1890- 1894) fut la plus dure et la plus longue de la région : le peuple soutient massivement la résistance conduite par Béhanzin, dernier roi indépendant. L'ère coloniale et les transformations sociales de longue durée colonisation européenne commencée bien avant le XIXème siècle mais de façon « discrète et insidieuse » : expéditions occidentales de taille restreintes, les marchands & explorateurs n'avaient pas intérêt à provoquer les populations. [...]
[...] Progressivement au XIXème les relations ac l'Europe changent complètement, surtt ac l'Afrique occidentale : les produits remplacent les esclaves. L'accélération du rythme de la pénétration occidentale se traduisit ds tous les domaines : • économique avec l'intensification des échanges • politique avec la modification des religions • idéologique avec l'essor d'une société créole qui devint le creuset des modes de vie et de penser européens. La quasi-totalité des explorations de la première moitié du XIXème était britanniques sauf Mollien au Sénégal en 1819 & René Caillié à Tombouctou en 1828. [...]
[...] En hommage à cette victoire que la plupart des drapeaux des états africains optent pour les couleurs du drapeau éthiopien : rouge, jaune et vert. La première phase coloniale : vers 1885 – vers 1930 Rutpure décisive ac la Grande Dépréssion dans les années 1930 : montre l'échec de l'économie prédatrice qui avait alors prédominé en Afrique Intertropicale non minière & la nécéssité d'investissements infrastructurels autres que ceux portant sur les seules voies d'évacuation (chemins de fer & ports). Mais la politique d'équipement fut ajournée pendant de longues années à cause de WW2. [...]
[...] Influence chrétienne à l'origine de vastes Eglises messianiques : kimbanguisme au Congo, harrisme en Côte-d'Ivoire. Parfois avec une forte résonance politique : André Matswa, syndicalisme congolais « moderne », c'est suite à sa mort en 1942 que naquit le « matswanisme » messianique en pays hari au Sud du Congo-Brazzaville. « Ces mouvements exprimaient une réponse populaire à une domination de plus en plus coercitive. Impôt, travail forcé et cultures obligatoires furent les chevilles ouvrières de l'économie d'exportation dans la première moitié du XXème siècle ». [...]
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