Les Paysans, Balzac, Fourchon, Gaubertin, Tonsard, Aigues, Mlle Laguerre, Mme Montcornet, amour, contrat de bois, univers du paysan, journaliste parisien
Émile Blondet est un journaliste parisien venu visiter le château dit des Aigues. C'est un ami de l'actuel propriétaire et peut-être l'amant de sa femme. L'Aigues, qui signifie apparemment "eaux" en français, doit son nom aux eaux du Morvan et des autres rivières qui traversent ses terres. Elle est située à la limite de la Bourgogne à environ 50 lieues de Paris et est proche du village de Conches. Une somptueuse maison de campagne construite pour la première fois en 1560. Elle est en briques rouges avec de minuscules fenêtres carrées, un imposant escalier double en pierre, des tourelles avec des motifs floraux en plomb, des ailes et des balcons ajoutés et des urnes de style grec. Le bâtiment principal est niché dans de vieux arbres avec des ifs taillés devant la tourelle principale, des hortensias, des magnolias, etc.
[...] Les Paysans - Honoré de Balzac (1844) - Résumé et analyse Emile Blondet, est un journaliste parisien venu visiter le château dit des Aigues. C'est un ami de l'actuel propriétaire et peut-être l'amant de sa femme. L'Aigues, qui signifie apparemment "eaux" en français, doit son nom aux eaux du Morvan et des autres rivières qui traversent ses terres. Elle est située à la limite de la Bourgogne à environ 50 lieues de Paris et est proche du village de Conches. [...]
[...] "L'esprit du paysan . consiste à dire la chose que l'on pense vraiment avec une certaine exagération grotesque ; l'esprit des salons n'est pas non plus essentiellement différent ; les subtilités intellectuelles remplacent le pittoresque du langage grossier et forcé, voilà toute la différence." Il donne à sa famille une des pièces de 5 francs pour le vin, et il résiste à la suggestion de Phillippine d'acheter de nouveaux vêtements, disant que son apparence de pauvre est essentielle à ses escroqueries. [...]
[...] Tonsard est terrassier et élagueur et c'est la femme qui a eu l'idée de la taverne. Ils sont idéalement situés pour le trafic transversal, et en raison de l'amabilité douteuse de Mlle Tonsard et de ses deux filles, ils parviennent à attirer pas mal de trafic masculin. Fourchon venait d'une ville voisine et s'était mis à boire bien avant que sa fille n'épouse Tonsard. On a essayé de l'installer comme instituteur, puis comme facteur, mais il n'a pas su garder un emploi de manière fiable. [...]
[...] Il s'est enrichi par la corruption et le vol pur et simple, tout en faisant croire à Mlle Laguerre qu'il était son plus fidèle serviteur. La domestique de Mlle Laguerre, Mlle Cochet, a d'abord mis en garde Mlle Laguerre contre Gaubertin, mais ce dernier a fait chanter Cochet avec de faux documents pour qu'elle cesse cette activité. Finalement, Gaubertin et Cochet sont devenus totalement complices de la fraude et les meilleurs amis du monde. A la mort de Mlle Laguerre, Cochet dispose de francs et Gaubertin de francs. [...]
[...] L'abbé répond que vous avez affaire à un peuple sans religion, à des gens qui n'ont qu'une idée, celle de vivre à vos dépens. Il semble que les paysans volent peut-être 25% des revenus estimés du domaine. Fourchon et Munche se présentent avec la loutre, et Mme Montcornet s'apitoie sur leur pauvreté, s'assure que Munche a quelque chose à manger et des vêtements. Munche et Fourchon connaissent très bien leur rôle pitoyable et réussissent à arracher 25 francs pour la loutre très ordinaire. [...]
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