L'empire vient du mot imperium, qui signifie en latin commandement. On se réfère donc à l'autorité. Plus précisément, un empire est un système de contrôle territorial où le gouvernement d'un peuple s'impose à des peuples sujets traités de manière inégalitaire, qui n'ont qu'une faible autonomie et pas leur mot à dire sur la façon dont ils sont dirigés. Le mot empire est souvent lié à un autre concept, celui d'hégémonie.
L'hégémonie est une forme de domination non territoriale, généralement plus douce, moins coûteuse et qui fait qu'un état exerce une influence souvent disproportionnée sur les politiques menées par les autres états. Les États-Unis exercent certes une hégémonie, mais ne répondent pas à la définition d'un empire.
Serge Sur définit le projet impérial comme une forme d'autisme : l'Empire, dans son projet, oublie les autres, ne les considère pas comme des sujets. Ce concept relève ainsi du concept glouton, l'Empire ayant vocation à s'étendre et à conquérir toujours d'avantage de territoires. L'empire d'Autriche avait ainsi comme devise : il revient à l'Autriche de dominer le monde entier.
L'Empire a été la forme prédominante de l'État pendant plus de 5000 ans, avant le système de l'État Nation. On considère que le Premier Empire est l'empire égyptien, le dernier, l'URSS. Il semble qu'aucun territoire n'ait échappé à aucun moment à cette forme. En dépit de cette prééminence, les empires ont aujourd'hui disparu. Cette forme politique appartient au passé. Les Empires commencent à disparaître après la Première Guerre mondiale, une deuxième vague après la Seconde Guerre mondiale, et enfin au moment de la chute du mur de Berlin.
On va se demander pourquoi ce concept d'empire a disparu et s'il n'y a pas un nouvel attrait pour le modèle de l'empire.
[...] La hiérarchie entre gouvernants et gouvernés est aussi régie par le principe de violence. Ces empires sont en recherche permanente de légitimité. La fin des empires Depuis la fin de la Guerre Froide, on assiste à la disparition des Empires. Le seul qui subsiste est l'Empereur japonais, mais celui-ci n'a plus aucun pouvoir réel depuis 1947. C'est probablement la conséquence de la fragilité des empires. Les empires peuvent prendre fin de manière instantanée, très rapidement (empire d'Alexandre), ou alors sous la forme d'une longue décadence (Empire Ottoman). [...]
[...] Du côté de l'Empire anglais, on a une grande disparité des langues, des religions, des lois. On se base sur l'idée de supériorité de la race anglo- saxonne. La France met en place aussi ce nouveau modèle impérialiste après la guerre d'Algérie. Ces empires laissent un héritage tant par la politique entre les états concernés, que par les revendications de réparations, de compensations de dommage Empires idéologiques On fait référence à l'URSS et aux Etats-Unis, qui se développent selon une logique de puissance, avec l'affrontement idéologique entre les deux blocs. [...]
[...] Kennedy s'intéresse à sa fragmentation politique. Il y a une compétition entre une multiplicité de pôles de puissance, donc une rivalité permanente des Etats qui est très stimulante. C'est donc une constante recherche de l'amélioration, mais dans les empires, il y a stagnation (militaire = progrès de l'armement ; économique = permet l'interaction avec le domaine militaire : la croissance, le développement des techniques). Pourquoi cela a pu durer si longtemps ? La rivalité dépasse les frontières des Etats européens et se transplante dans les colonies, donc elle donne une suite à ce système de compétition au-delà des mers, et ce de 1500 jusqu'à la fin du XIXe. [...]
[...] Il faut prendre en considération les autres types de puissance des Etats-Unis (soft power) qui font toujours d'eux une grande puissance. Ces ressources ne sont pas mesurables en terme économique (ex : grande marge de manœuvre dans les organisations internationales, dans les relations internationales). Dans les années 90, les antidéclinistes ont eu gain de cause avec le retour de la croissance économique et le boom des technologies (donc redéveloppement des industries). Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis ont l'impression d'être dans une phase de déclin. [...]
[...] et finit en 476 apr. J.-C . Il connaît une grande expansion. Il s'étend du mur d'Hadrien à la Roumanie et jusqu'à la Syrie. Le plus grand rayonnement est au apr. J.-C . L'Empire s'achève dans la division, entre l'Empire d'Occident et celui d'Orient (Constantinople). C'est celui-là qui va survivre, alors que l'Empire romain connaît une décadence à partir du IV. L'empire byzantin (395-1453) dure jusqu'à être conquis par les Turcs. Le Saint-Empire romain germanique (962-1806) comprend la France, l'Allemagne et l'Autriche. [...]
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