Paix et Guerre au Moyen-Orient, Chapitre 5, Henry Laurens, L’Orient arabe et le monde de 1945 à nos jours, résistance Palestinienne
Les forces israéliennes engagées dans le Sinaï attaquent par surprise l'Égypte, détruisant une grande partie de l'aviation égyptienne. Israël attaquera plus tard dans la journée la Syrie, ainsi que la bande de Gaza.
Malgré une demande israélienne « de non intervention » de la part de la Jordanie dans le conflit, le royaume décide tout de même de porter secours à l'Égypte. N'ayant pas écouté la demande d'Israël, elle finit par se faire attaquer à son tour dans l'après-midi, par le Nord de la région de Cisjordanie ainsi qu'à Jérusalem (Est).
Les dégâts causés par l'aviation israélienne en ce premier jour d'intervention sont importants (418 avions arabes pour environ 40 israéliens).
[...] Ses funérailles en disent long sur l'intérêt que lui portait son peuple. - Le 15 Octobre 1970, Sadate est élu Président. Il se veut être l'héritier de Nasser et être dans la continuité du travail entamé par celui-ci. Mais dès la fin de l'année il prône le retour de la souveraineté de la loi en Égypte. - Il désire reprendre la lutte contre Israël, mais la date prévu par Nasser n'étant pas respecté, un cessez-le-feu de trois mois supplémentaire est reconduit. [...]
[...] Israël interprète le texte dans sa version anglaise : retrait de territoires occupés et non des territoires occupés Paix et Guerre au Moyen-Orient 4 Chapitre 5 D'une guerre à l'autre L'Essor de la résistance Palestinienne Les territoires occupés En 1967 : les territoires occupés sont essentiellement peuplés d'arabes et de palestiniens réfugiés. - Israël contrôle toute la Palestine mandataire. - Les territoires occupés deviennent l'un des principaux marchés d'exportation de l'économie israélienne et permet à Israël d'avoir une croissance économique rapide après la guerre. [...]
[...] Sadate voit dans cette politique le moyen pour Israël de perpétuer son occupation du Sinaï, il refuse donc d'adopter cette politique, appuyé par les soviétiques. -Dans sa stratégie de l'impasse Kissinger voit ses intérêts plus facilement réalisables en soutenant l'État d' Israël plutôt que celui d'Égypte ne tenant pas compte d'une éventuelle crise pétrolière . Les pays arabes et l'utilisation de la question pétrolière - Durant les premières années de l'OPEP, la négociation des meilleures conditions de vente est une priorité. [...]
[...] Cela crée de fait une certaine inimité entre le Fath et les autorités syrienne. La Syrie entend la résolution du conflit par l'ensemble de l'action arabe et sous le commandement du Ba'th. Le Liban Se trouve dans une mauvaise position, la cause palestinienne divise le pays entre le soutien des musulmans et le retrait des chrétiens qui détiennent le contrôle de l'armée, car leur soutien romprait certainement leurs relations avec les États-Unis. Le Liban se voit attaqué (le 28 Décembre 1968) par Israël, détruisant une partie de son aviation. [...]
[...] - William Rogers, secrétaire d'État de l'Union soviétique se voit chargé du dossier moyen-oriental. Il présente le 9 Décembre son plan : Israël et la RAU définiront un calendrier d'évacuation du Sinaï, ce qui mènera à un véritable processus de paix entre les deux pays : - Israël veut montrer sa supériorité. Il lance une campagne de bombardements stratégiques à l'intérieur du territoire égyptien faisant des dégâts considérables. Il veut faire comprendre au peuple égyptien que ses dirigeants le conduisent dans une situation d'impasse politique et militaire. [...]
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