C'est sur l'immigration qu'est fondée l'identité des États-Unis. Nouveau Monde, Eldorado, « rêve américain »… Autant de qualificatifs qui suscitent l'espoir et attirent les étrangers à travers le monde, fuyant à la fois misère et répressions politiques. L'arrivée en masse des immigrants à travers le temps est nécessaire pour la survie du pays, mais elle n'est pas sans poser problème, générant des tensions entre les différentes nations, et les différentes religions.
[...] Les juifs russes sont surtout des artisans, tandis que les allemands sont encore agriculteurs. Les polonais sont très nombreux à immigrer, et se reconvertissent en prolétaires et en citadins. Entre 1899 et 1924, une nouvelle vague d'immigrants remodifie la société américaine, et oppose les "anciens" immigrants, venus en famille pour coloniser les terres, aux "nouveaux" immigrants, venus pour participer à l'industrialisation. IV. Chez-soi à l'étranger Les immigrants tentent de recréer un univers familier aux USA. Ils sont utiles à la construction des chemins de fer, mais aussi à l'agriculture, puisqu'ils importent leurs techniques. [...]
[...] Cela engendre une envie d'émigrer, notamment à cause de la misère, des famines, des situations politiques, et des persécutions religieuses, principalement subies par les juifs. Dès 1860, le paquebot est utilisé : il permet l'accélération de l'émigration (15 jours pour traverser l'Atlantique en 1900). D'autant qu'en 1808, l'interdiction du commerce des esclaves laisse de côté des navires qu'il faut remplir. La décision du départ n'est pas prise à la légère pour les émigrants, et il faut un minimum d'argent et de relations. II. Images du Nouveau Monde Les conditions de vie à bord sont difficiles : beaucoup ne survivent pas. [...]
[...] La mosaïque du XIVe siècle Le trafic d'esclaves s'achève au début du 19ème siècle, et les autochtones sont soit à l'ouest, soit tués. L'identité des USA se forme avec les allemands, les irlandais, les italiens du sud, les polonais, et les juifs. Entre 1820 et millions des immigrants viennent du Royaume-Uni. Ce sont pour la plupart des agriculteurs ou des travailleurs qualifiés (surtout des mineurs). Les agriculteurs qui viennent aux USA abandonnent souvent leur profession au profit de l'industrie, et le village pour la ville. Beaucoup d'immigrantes irlandaises sont des femmes, et elles constituent la "femina economica". [...]
[...] La statue de la Liberté a été offerte par la France en 1886, mais n'est reconnue monument national qu'en 1924. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle devient un véritable symbole pour l'immigration du 19e siècle. En 1855, le Bureau d'immigration de New York achète Castle Garden, un ancien opéra sur Ellis Islande, où il centralise toutes les opérations concernant l'enregistrement des immigrants, les visites médicales obligatoires pour chaque arrivant Ellis Island devient donc un bureau administratif de filtrage, le seuil de l'Amérique, et qui protège les immigrants des escrocs. [...]
[...] Conclusion Venus d'Europe pour échapper à la misère, les immigrants sont arrivés en masse aux États-Unis au cours du 19e et du 20e siècle, donnant ainsi au pays cette caractéristique du melting pot, une sorte de mélange des nationalités, qui forge ainsi l'identité du pays en tant que pays multiethnique, multilingue, et multiculturel. Restriction de l'immigration et volonté d'assimilation caractérisent le 20e siècle concernant l'immigration. Aujourd'hui, la plupart des immigrants sont naturalisés, et on parle plus facilement de Salad Bowl, chacune des nationalités constituant une partie de l'identité américaine. [...]
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