Fiche de lecture qui analyse tous les chapitres importants du livre "Le Prince" de Nicholas Machiavel. Le livre est composé de vingt-six chapitres et dans chacun de ceux-ci, Machiavel théorise les manières les plus avisées de préserver le pouvoir, et ce, à partir d'observations historiques et surtout de ce que l'homme est et non ce que l'on croit qu'il est ou qu'on aimerait qu'il soit.
[...] » Il fait référence à l'instabilité de cette dernière, le prince doit contrôler le peuple tumultueux qui peut amener l'instabilité. L'entourage du Prince. Tout de même, s'il reste le seul décideur final, il doit être entouré de ministres stratèges compétents. Ils jouissent de prérogatives nécessaires à la bonne administration du royaume. Mais en aucun cas ils doivent décider à sa place publiquement. « Si le Prince est entouré de conseillers fidèles et capables, leurs bonnes décisions rejailliront sur lui. Inversement, s'il s'entoure d'incapables, leur médiocrité nuira à l'image du Prince qui les aura nommés. [...]
[...] Si le but de la politique c'est d'obtenir et de conserver le pouvoir, la politique ne peut pas se baser sur des piliers si fragiles comme la tendance de l'homme à aller vers le bien, à être vertueux. Inutile de s'accrocher à une illusion, c'est ça le réalisme politique de Machiavel. Il rompt ainsi avec la pensée politique du passé en partant de la réalité historique et psychologique des hommes. Pour Machiavel, il ne s'agit pas d'être bon, juste ou moral, pour parvenir à une harmonie politique mais d'être efficace et rusé pour s'assurer plus simplement le pouvoir. Il s'agit de comprendre ce que le peuple est pour pouvoir le gouverner. On ne va pas s'intéresser à ce qu'il devrait vouloir mais à ce qu'il veut réellement. [...]
[...] Pour réussir en politique, pas de morale, c'est un jeu de pouvoir, un intérêt personnel. Pour cette cause supérieure, c'est-à-dire le bien de la nation ou du royaume, le Prince ne doit pas tenir compte de sa morale. Machiavel n'a pas simplement opéré un transfert de sacralité? Est-ce que le sacré n'est pas passé de la morale à l'État, de la morale à la politique? Est-ce qu'au final, cette raison d'état n'a pas supplanté par anticipation la raison morale de Kant au XVIIIe siècle? [...]
[...] Nicholas Machiavel - Le Prince Nicholas Machiavel est un politique italien né à Florence, en 1469. Au XVIe siècle, l'Italie est loin d'être unifiée, puisqu'autour des États pontificaux se dressent des cités-États, des républiques ou royaumes, qui constituent de grandes puissances commerciales et concurrentes qui se font régulièrement la guerre. C'est donc une longue période d'instabilité politique, de violence et il va falloir prendre en compte cette violence pour parvenir à ses fins. La République de Florence était dirigée par les Médicis, anciens commerçants et banquiers dont l'un des représentants était Lauren de Médicis, dit « le magnifique ». [...]
[...] Pour Machiavel, le Prince doit agir grâce à sa vertu — italien virtù. Mais cette vertu n'a rien à voir avec une quelconque qualité morale, elle signifie l'ensemble des qualités requises pour préserver son pouvoir en usant de tous les moyens à sa disposition. Cette vertu que le Prince se doit de posséder, est l'art politique par excellence. C'est l'art d'observer les circonstances et de les utiliser à son avantage. Ces circonstances historiques, ces événements, sur lesquels les hommes n'ont pas de contrôle. [...]
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