Qu'appelle-t-on nationalisme ? La nation est, selon Éric Hobsbawm, dans son ouvrage Nations et nationalisme depuis 1789, « un groupe suffisamment important dont les membres se considèrent comme faisant partie d'une même “nation”, au moyen d'un groupe porte-parole ». Toutefois, il va être question, au cours de notre étude d'étudier la réalité empirique que cela implique, sachant que bien souvent, la définition se fait a posteriori à cause du mélange d'éléments subjectifs et objectifs dont elle fait preuve.
[...] Car si le protonationalisme permet de faciliter la création d'une nation, il ne suffit toutefois pas, puisque on constate bien que le nombre de communautés liées par des liens protonationaux est supérieur à celui des groupes capables d'alimenter des mouvements nationaux, ce dernier étant encore supérieur au nombre de mouvements nationaux existants. La base protonationale peut être essentielle pour la formation de mouvements revendiquant un Etat, mais elle n'est pas essentielle à la formation d'un patriotisme et d'un loyalisme national, à l'intérieur de cet Etat en question. [...]
[...] L'appartenance historique à une entité politique durable La nation historique est le plus fort ciment national que l'on puisse trouver. Avec le développement des Etats modernes et le caractère de plus en plus souverain du peuple, les petites gens seront plus touchés par un loyalisme politique qui leur permettra de s'identifier à l'élite dirigeante. On observera alors un engouement grandissant pour la tradition étatique, matérialisée par des légendes, de la propagande, etc. Le rapport entre liens protonationaux et nationalisme est assez complexe. [...]
[...] Nations et nationalisme depuis 1789 : la naissance du nationalisme, selon Eric Hobsbawn Introduction Qu'appelle-t-on nationalisme ? La nation est, selon Éric Hobsbawm , dans son ouvrage Nations et nationalisme depuis 1789, un groupe suffisamment important dont les membres se considèrent comme faisant partie d'une même au moyen d'un groupe porte-parole Toutefois, il va être question, au cours de notre étude d'étudier la réalité empirique que cela implique, sachant que bien souvent, la définition se fait a posteriori à cause du mélange d'éléments subjectifs et objectifs dont elle fait preuve. [...]
[...] La religion Les liens entre la religion et la conscience nationale peuvent être très étroits, surtout quand le nationalisme prend la forme d'un mouvement de masse; car la religion est une méthode ancienne et éprouvée pour établir la communion à travers une pratique collective et une sorte de fraternité entre des gens qui sinon n'auraient pas grand-chose en commun Cette proximité entre combat national et religion est très bien illustrée par le cas de l'Irlande, puisque le conflit oppose aux réformés anglais les catholiques irlandais, qui recherchent leur indépendance. Toutefois, la religion est un ciment paradoxal pour le nationalisme, dans la mesure où sa force est susceptible de défier le monopole de loyauté que la nation réclame de ses sujets (la nation avant tout! [...]
[...] Ainsi apparaît le nationalisme, qui se présente comme un élément unificateur. Être une nation, c'est être reconnu sur le plan international; on voit où repose l'intérêt. Le principe des nationalités ( qui accorde à un Etat le statut d'Etat-nation se limite aux grands pays économiquement et culturellement viables. C'est le principe de seuil Ainsi, les petites entités culturelles ont tout intérêt à s'assimiler aux grands Etats; les États-nations sont donc très hétérogènes. En plus du principe de seuil, pour être reconnues en tant que nation, les entités à revendication nationale doivent: -être associées historiquement avec un état actuel, ou ayant eu une existence assez longue, jusqu'à un passé récent. [...]
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