Le Musée disparu, Hector Feliciano, pillage d'oeuvres d'art, France, opération nazie, Hitler, ERR, Alfred Rosenberg, rapport de Kummel, art dégénéré, Hermann Goering, fiche de lecture
Hector Feliciano est un journaliste portoricain, qui a vécu à New York et à Paris où il a eu son doctorat en littérature, il est devenu un correspondant du Washington post à Paris. Le livre "Le Musée disparu" est le fruit de son enquête menée pendant 8 ans de suite. Ce livre parle de la spoliation des collections privées appartenant pour la plupart à des familles ou à des marchands d'art juif français sur ordre direct d'Hitler ou du haut commandement français. À partir d'informations dispersées aux archives des différents pays, il a pu reconstituer les évènements du passé, écrire l'histoire sur des pillages qui n'ont jamais été écrits, afin de trouver des pistes sur ces tableaux perdus.
[...] L'enquête d'Hector Feliciano inclut un document inédit. Pendant son travail aux archives de Washington, dans le fond de renseignements français et alliés il a trouvé la liste qui porte le nom d'une société chargée des transactions franco-allemandes. La liste Schenker témoigne de l'existence du marché de l'art à Paris sous l'occupation. Elle contient les noms des acheteurs allemands et des vendeurs parisiens, mais aussi des sommes payées, des dates des ventes et les noms des œuvres vendues. Cette découverte du journaliste est très utile pour les chercheurs de provenance, car elle permet de retracer le parcours des œuvres vendues pendant la guerre. [...]
[...] Le Musée disparu – Hector Feliciano (2001) – Dans quelle mesure le pillage des œuvres d'art en France était-il une opération organisée et préparée par les nazis ? Hector Feliciano est un journaliste portoricain, qui a vécu à New York et à Paris où il a eu son doctorat en littérature, il est devenu un correspondant du Washington post à Paris. Le livre « le musée disparu » est le fruit de son enquête menée pendant 8 ans de suite. Ce livre parle de la spoliation des collections privées appartenant pour la plupart à des familles ou à des marchands d'art juif français sur ordre direct d'Hitler ou du haut commandement français. [...]
[...] Avant cet ouvrage, les enquêtes sur les œuvres pillées pendant la guerre étaient accessibles que pour les spécialistes. « Le musée disparu » est un livre destiné au grand public et se lit très facilement comme un roman policier. Malgré sa légèreté cette lecture soulève une problématique importante : dans quelle mesure le pillage des œuvres d'art en France était- il une opération bien organisée et préparée en avance par les nazis ? Pour se rendre compte de l'ampleur du pillage, il présente son raisonnement en trois parties. Le quatrième chapitre de ce livre présente un sort de l'épilogue. I. [...]
[...] Il souhaitait obtenir la signature du traité de paix officiel pour pouvoir revendiquer les meilleures œuvres conservées en France au titre de réparations de guerre. Il a créé un organisme spécial l'ERR pour gérer ce pillage du pays. Alfred Rosenberg était le dirigeant de cette structure. L'ERR travaillait avec le rapport de Kummel. C'est une liste des œuvres d'art conservées dans chaque pays occupé. Kummel les considérait comme les œuvres d'origine allemande qui ont quitté le pays d'une manière illégale ou lors des conquêtes militaires à partir du milieu de XVIe siècle. Mille huit cents œuvres étaient réclamées de la France. [...]
[...] L'auteur donne un exemple précis du tableau qui portait cette appellation et qui était réclamé par le propriétaire en 2003. Le tableau de Fernand Léger « La femme en rouge et vert » était récupéré après la guerre par le musée d'art moderne de Paris. Il portait l'estampille R2P qui signifiait « Récupération numéro 2 peinture ». En 2003 les héritiers du collectionneur Paul Rosenberg ont réclamé leurs droits sur ce tableau. Bien sûr, c'est juste pour les héritiers, mais les musées ont peur de perdre leurs plus grands chefs-d'œuvre. [...]
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