Le Moyen-Orient au XXe siècle, Vincent Cloarec, Henry Laurens, chapitre 3, Le Moyen-Orient sous la domination occidentale dans les années 1920, mémorandum de Faysal, traité de Sèvres, conférence de San Remo, traité de Lausanne, Mustafa Kemal, Association islamo-chrétienne, Palestine, Yichouv, mur des Lamentations, commission Shaw, Livre blanc de 1930, Wafd, Ibn Sa'ud, Hedjaz, fiche de lecture
Le Hedjaz est considéré comme faisant partie du camp des vainqueurs, la Grande-Bretagne fait pression pour que l'émir Faysal soit l'unique représentant des Arabes à la conférence de Versailles. Encadré par des officiers britanniques, dont T. É. Lawrence, Faysal expose les revendications arabes, favorables aux Britanniques.
Il rappelle que la nation arabe s'étend au sud d'une ligne allant d'Alexandrette à la frontière persane. Il s'appuie sur le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il propose une confédération d'États sous la direction de son père composée de la Syrie, de l'Irak, de la Palestine, du Hedjaz et du Yémen. Il demande l'appui de conseillers étrangers en Syrie et en Irak. En Palestine, il juge que le risque de conflits entre Juifs et Arabes nécessite une tutelle étrangère directe. Il pense évidemment à la Grande-Bretagne et ne fait aucune mention des revendications françaises au Liban et en Syrie.
[...] Il interdit tous les signes d'idolâtrie dans les lieux saints de l'islam. Par exemple, il s'en prend aux mausolées des saints musulmans. Il organise aussi un Congrès du monde musulman à La Mecque en 1926, qui marque la reconnaissance officielle du wahhabisme par les sunnites La création du royaume En 1927, le traité de Djeddah, signé par la Grande-Bretagne, reconnaît l'indépendance complète des territoires conquis par Ibn Sa'ud. Il renonce en échange à toute revendication sur les émirats du Golfe et s'engage à établir des relations amicales avec les Britanniques. [...]
[...] En 1919, les principaux dirigeants du Wafd, dont Saad Zaghloul, sont arrêtés et déportés à Malte L'Irak Lors de la consultation populaire organisée par les Britanniques en 1918, la présence britannique est refusée dans les régions du Sud, sous l'influence des religieux chiites. Les Britanniques truquent les résultats de cette consultation. Les notables chiites s'adressent alors directement au président Wilson. Mais les revendications irakiennes ne sont pas entendues. B. Le traité de Sèvres 1. L'antagonisme franco-britannique L'accord Sykes-Picot ne sera pas respecté. [...]
[...] Fin 1922, Damas, Alep et le territoire alaouite sont regroupés en une fédération syrienne. En 1925, Damas et Alep fusionnent sous le nom d'État de Syrie. Les régions orientales de la Syrie restent sous administration directe française L'organisation politique des nationalistes syriens Les exilés syriens forment le comité syro-palestinien, qui met en place un bureau permanent à Genève chargé d'informer la SDN en faveur de la nation arabe. En Syrie, les premières organisations politiques sont clandestines. Le Dr Shahbandar fonde la Société de la main de fer. [...]
[...] Les populations de ces territoires ne sont pas prêtes pour l'indépendance, elles sont donc placées sous la tutelle de puissances mandataires, qui doivent les conduire vers l'indépendance. L'ancien Empire ottoman et les possessions allemandes d'Afrique et du Pacifique sont concernés. Ce système propose un régime d'administration indirecte moins coûteux que le système colonial classique. Les coûts d'installation de la puissance mandataire sont pris en charge par le gouvernement local. Entre 1920 et 1922, la France s'installe en Syrie et au Liban, la Grande- Bretagne en Palestine et en Irak et crée un émirat de Transjordanie confié à Abdallah, fils du chérif de La Mecque et contrôlé par l'armée britannique. [...]
[...] - Agence juive créée en 1929 pour favoriser l'implantation des Juifs. - Milice armée clandestine : la Haganah. David Ben Gourion, chef des socialistes juifs de Palestine, prend la direction de l'Organisation sioniste mondiale pendant l'entre-deux-guerres La question foncière La propriété juive en Palestine est principalement collective et résulte des achats de terres par les organisations sionistes. La propriété arabe en Palestine est grignotée au fil de ces achats, mais elle reste limitée : de la superficie de la Palestine et de la SAU en 1945. [...]
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