Le Moyen-Orient au XXe siècle, Vincent Cloarec, Henry Laurens, chapitre 2, Le Moyen-Orient dans la guerre, Triple Entente, porte, empire Ottoman, révolution russe, répression politique, protocole de Damas, négociations de Petrograd, négociation MacMahon-Hussein, accord Sykes-Picot, accord Grey-Cambon, révolte arabe, Palestine, convention de Moudros, déclaration Balfour, sionisme, guerre, fiche de lecture
Le 2 août 1914, l'Allemagne et l'Empire ottoman signent un traité secret d'alliance auquel adhère l'Autriche-Hongrie deux jours plus tard. Les Ottomans restent officiellement neutres.
Le 9 septembre 1914, la Porte annonce unilatéralement la fin des Capitulations. Le 23 septembre, la flotte de guerre ottomane passe sous le contrôle d'un officier allemand avant de bombarder le port russe d'Odessa le 29 octobre.
En réaction, la Triple Entente déclare la guerre à l'Empire ottoman les 2 et 5 novembre 1914. Le 23 novembre, la Porte déclare la guerre sainte dans tout le monde musulman. Cet appel aux colonies françaises et britanniques reçoit peu d'écho.
[...] Faysal installe un gouvernement à Damas qui entend avoir autorité sur toute la région, ce qui provoque des tensions avec les Français. Les Britanniques, opposés à la présence française, font de Faysal leur principal interlocuteur. Ils obtiennent que la France signe une déclaration affirmant que les Alliés ont pour but « l'établissement de gouvernements et d'administrations indigènes ». C. L'occupation militaire du Moyen-Orient 1. La convention de Moudros L'armée ottomane se retire des régions arabes pour retourner en Anatolie défendre Constantinople, menacée par les Alliés. [...]
[...] En avril 1918, au traité de Brest-Litovsk, les Ottomans obtiennent le rétablissement des frontières de 1876. L'armée ottomane décide de pénétrer dans le Caucase et remporte plusieurs succès militaires, qui restent sans lendemain, en raison des échecs sur les autres fronts Les Dardanelles En février 1915, les navires de guerre français et britanniques tentent sans succès de forcer le passage des Dardanelles. En avril, les alliés tentent de débarquer un corps expéditionnaire à Gallipoli en avril, mais ils se heurtent à la résistance de Mustafa Kemal : c'est un nouvel échec La Mésopotamie À la fin 1914, les Britanniques s'emparent de la région de Bassorah. [...]
[...] En échange, il réclame l'indépendance des arabes » au sud d'une ligne allant de Mersine en Cicilie à la frontière de la Perse, à l'exception de la région d'Aden (Yémen) qui resterait aux mains de la Grande-Bretagne. Le chérif s'engage à respecter les intérêts économiques et stratégiques britanniques dans les régions arabes indépendantes. Il demande la reconnaissance d'un califat et l'abolition des privilèges étrangers La réponse des Britanniques La Grande-Bretagne craint l'arrivée de troupes allemandes et autrichiennes dans le Sinaï et veut favoriser l'ouverture d'un front secondaire autour de la ligne de chemin de fer du Hedjaz. Elle estime que si l'Égypte tombe aux mains des ennemis, les Alliés auront perdu la guerre. [...]
[...] Il est prévu de la diviser en 3 lots : un lot sous influence française au nord (sauf les ports d'Haïfa et de Saint-Jean-d'Acre sous contrôle britannique), un lot sous souveraineté britannique au sud et un lot sous régime international au centre (autour de Jérusalem) L'accord Grey-Cambon Le mémorandum est un document de travail qui doit être soumis à l'approbation de la Russie. En mars 1916, Sykes et Picot sont envoyés à Petrograd dans ce but. La Russie approuve la création du royaume arabe, l'internationalisation des Lieux saints. Elle accepte que la Palestine soit incluse dans la zone syrienne sous influence française. Les accords entre les 3 puissances sont signés en mars et mai 1916. [...]
[...] L'Italie réclame une participation à l'administration des Lieux saints et de la Cilicie. En août 1917, elle obtient une zone d'administration directe (zone verte) et une zone d'influence (zone dans le sud-est de l'Anatolie, ainsi que le contrôle du port de Smyrne. III. La victoire de l'Entente au Moyen-Orient A. La révolte arabe 1. Les chefs de la révolte arabe La révolte arabe est déclenchée dans le Hedjaz le 10 juin 1916, alors que le chérif Hussein n'est pas encore au courant des accords passés entre les Alliés. [...]
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