Ce document est extrait du manifeste des soixante publié dans le journal l'Opinion Nationale.
Tout d'abord il faut nous interroger sur la notion de manifeste, qu'est ce qu'un manifeste ?
Un manifeste, c'est un écrit public par lequel un chef d'Etat, un gouvernement, un parti… rend compte de sa conduite et expose ses points de vues.
Ce manifeste date du 17 février 1864, il est d'inspiration proudhonienne et est présenté comme un programme de revendications sociales pour soutenir une candidature ouvrière à une élection partielle. C'est un document capital de l'histoire du mouvement ouvrier qui souligne l'inégalité entre ouvriers et patrons.
[...] _Ils réclament le droit de coalition et d'association. Ligne 16 faute de pouvoir nous réunir, nous associer librement Qui va à la suite de ce manifeste leur être accordé par l'empereur. _De plus comme ils l'inscrivent dans le texte à la ligne16-17, ils demandent le droit d'instruction primaire gratuite et obligatoire nous n'avons toujours pas le droit d'apprendre à lire L'apprentissage de la lecture ne leur était pas interdit, mais l'instruction n'étant pas gratuite et obligatoire cela le rendait impossible. [...]
[...] Toujours en 1863 lors d'un meeting pour la création d'une association internationale où le journaliste Henri Lefort prononça un discours où il déclarait que la liberté et l'égalité devaient être les deux devises de l'Association internationale des travailleurs Avec le passage à l'empire libéral il y a un changement dans l'histoire de la presse, celle-ci sous l'Empire peut s'analyser autour de trois grandes tendances. En effet dès 1850, la presse politique a pu trouver des moyens d'exprimer des opinions divergentes du régime instauré. Puis durant les années 1860, malgré le refus de l'Empereur la liberté de la presse est maintenue jusqu'en 1868. Le manifeste s'inscrit donc dans une période ou la liberté de presse est totale. II/ Les différentes volontés des ouvriers les revendications des ouvriers : le besoin d'une émancipation sociale. [...]
[...] Que revendiquent ici les ouvriers ? Les acquis des ouvriers suite aux différentes révolutions Les acquis politique des ouvriers. Dans ce manifeste les ouvriers reconnaissent bien les acquis. Tout d'abord, ils font référence au Suffrage Universel à la ligne 1 qui les rend majeur politiquement, ils ont le droit d'élire leurs députés ce qui les rend égaux en droit, le suffrage leur avait été accordé depuis les élections de 1848 (suite à une révolution) et qui remplaça le suffrage censitaire, en faisant passer le nombre de personnes votantes à plus de 9,5 millions puis qui avait diminué a environ 6 millions. [...]
[...] Ce qui rend tous les Français égaux devant la loi comme il en est fait mention à la ligne11. On parle d'ailleurs pour le 4 août 1789 de la nuit de l'égalité Il est fait mention à la ligne 7 à la liberté qui fut conquise par le tiers d'état, je suppose ici qu'il y est une référence au fait que dans les révoltes le tiers d'état est très impliqué et que c'est par conséquent grâce à lui que les ouvriers en sont là politiquement. [...]
[...] Notons également que les revendications des soixante reprenaient les grandes revendications radicales. Il y a la volonté d'acquérir les mêmes droits dont jouissent les classes moyennes. Ils rêvent des lois agraire ce sont des lois qui s'appliquent aux terres et à la propriété des terres. Ainsi qu'à l'égalité chimérique qui est une égalité qui est irréalisable. On voit à la ligne 38 l'influence de Proudhon quand il est écrit La liberté du travail, le crédit, la solidarité, voilà nos rêves Les 10 dernières lignes sont consacrées à exprimer le but commun et les revendications communes avec la bourgeoisie démocratique. [...]
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