London 1900: the Imperial Metroplis, Jonathan Schneer, Londres, Royaume-Uni, Empire britannique
En réalité cet ouvrage a été écrit à l'approche du millenium, en 1999, moment où le gouvernement britannique a voulu marquer l'évènement par une grande exposition et par l'érection à Greenwich d'un énorme Millenium Dome. Cette initiative n'est pas sans rappeler la première grande exposition de 1851. Mais aujourd'hui Londres n'est plus la métropole impériale de l'Empire britannique.
[...] Elle connaissait personnellement de nombreux personnages qui ont fait l'histoire britannique : Benjamin Disraeli, Robert Arthur Talbot, Richard Cobden, John Bright, William Gladstone, Randolph Churchill, Joseph Chamberlain, etc. Un autre exemple : Lady Londonderry (=Theresa Susan Helen Chetwynd Talbot), très influente en 1906. Chapitre 7 : London's Radical and Celtic Fringe Comme l'indique le titre de l'ouvrage, Londres est une métropole impériale, donc cosmopolite. Des mouvements nationalistes issus des immigrés des colonies ont contribué au développement d'un sentiment anti-impérialiste, que l'on retrouve aussi chez des Anglo-Saxons de souche. [...]
[...] Il s'agit d'une statue équestre de bronze. Ex 2 : la Cleopatra's Needle un obélisque de style égyptien haut de 68 pieds et pesant 18 tonnes, comportant à ses pieds deux grands sphinx. Ex 3 : sur la façade du Colonial Office, à Whitehall, étaient représentées des figures animales et humaines représentant les cinq continents, par- dessus lesquels flottait le drapeau britannique. Ex 4 : devant le Trafalgar Square, une colonne massive dominait le paysage. Cette colonne d'une hauteur de 176 pieds était surmontée d'une statue de 17 pieds placée sur un piédestal haut de 36 pieds, dont chaque côté représentait les victoires du héros naval Lord Horatio Nelson. [...]
[...] Chapitre 10 : the Khaki Election of 1900 L'ouvrage n'a pas de cartes ni de chronologie, mais offre une iconographie intéressante : une photo de l'obélisque de Cléopâtre (p. une photo de Ben Tillett s'adressant aux docks en grève (p. une photo de fouilles de docks par la police (p. la peinture d'une arrivée sur le port de Londres d'animaux issus des colonies (p. une photo des travailleurs africains des mines de la société Ashanti Goldfields Corporation (p. une photo d'Edwin Arthur Cade (p. [...]
[...] The Nexus of Empire En 1900, Londres abritait le plus grand port du monde. D'une importance vitale pour l'économie du pays, le port était aussi le symbole de l'impérialisme britannique puisque c'est le lieu où arrivaient les hommes et les produits issus de l'Empire et d'où embarquaient les hommes (explorateurs, entrepreneurs, soldats) à destination des pays d'outre-mer pour étendre la domination britannique. Quatre compagnies de dock dominent l'activité économique portuaire et emploient des dockers des ouvriers non qualifiés aux conditions de vie difficiles. [...]
[...] Ils organisent en 1900 la première conférence pan-africaine. Cette conférence n'est pas une révolution dans la mesure où elle s'insère dans le contexte d'un anti-impérialisme ambiant représenté par d'autres mouvements comme l'APS, le British Committee of the Indian National Congress ou la Irish National League. Le prélude à cette conférence a vu le jour en 1897, avec la création de l'African Association, chargée d'organiser des meetings (16 la première année) pour y discuter du bien-être des Africains sur leur continent et en métropole. [...]
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