"Jean Jaurès", Jean-Pierre Rioux (2008)

Résumé du document

L'œuvre débute par la mort de Jean Jaurès en 1914, première « victime » de la Première Guerre mondiale. Jean-Pierre Rioux nous dépeint ensuite la vie de Jean Jaurès Tarnais, ses études à Castres, à Toulouse puis à Paris et ses débuts dans la philosophie. Puis très rapidement, Jean Jaurès s'intéresse à la politique et se présente pour la première fois aux législatives sur la liste d'Union républicaine en 1885. Dès lors, Jean Jaurès jongle entre vie politique, l'écriture dans de nombreux journaux comme La Dépêche de Toulouse, ou encore La petite République. Il rédige de nombreux discours et s'inspire des grands philosophes de son temps comme Marx qu'il commence a cité en 1890. Rioux nous présente un Jean Jaurès sur tous les fronts, menant non sans encombre de nombreux combats et prenant position dans des affaires difficiles comme l'affaire Dreyfus ou encore le cas Millerand. Enfin, le dernier chapitre de l'ouvrage démontre la prospérité de l'individu.

Extraits

[...] Il adhère en 1970 au parti socialiste, mais ne s'y sent pas à sa place et le quitte assez rapidement pour adhérer au Modem dès sa création en 2007. Jean-Pierre Rioux tient également un rôle institutionnel dès 1991 en devenant inspecteur général de l'Éducation nationale. Il parcourt ainsi la France tout en contribuant à la réécriture des programmes du lycée. Il a depuis pris retraite de ce poste. Jean-Pierre Rioux est donc polyvalent, hyperactif et toujours en quête de nouveaux travaux d'écrits sur la question du passé présent. B. [...]

[...] Jaurès écrit à ce sujet une thèse intitulée La Question religieuse et le socialisme. Jaurès sera personnellement touché par cette question lorsque son mariage catholique et la communion de sa fille font scandale dans les rangs socialistes. Le thème de la politique est lui traité tout au long de l'ouvrage, au fil des implications de Jean Jaurès et permet de dresser un état des lieux de la situation du socialisme en France. À travers les combats de Jean Jaurès pour l'unité socialiste, nous comprenons que le socialisme en France est désuni, isolé en plusieurs syndicats dont les politiques d'actions diffèrent. [...]

[...] Jean Jaurès s'éteint dans un contexte de tension internationale, à la veille de la Première Guerre mondiale. C. Résumé de l'œuvre L'œuvre débute par la mort de Jean Jaurès en 1914, première victime de la Première Guerre mondiale. Jean-Pierre Rioux nous dépeint ensuite la vie de Jean Jaurès Tarnais, ses études à Castres, à Toulouse puis à Paris et ses débuts dans la philosophie. Puis très rapidement, Jean Jaurès s'intéresse à la politique et se présente pour la première fois aux législatives sur la liste d'Union Républicaine en 1885. [...]

[...] Il se bat en faveur de l'abolition de la peine de mort, en faveur des droits de l'homme, en faveur des valeurs républicaines Il essayera toute sa vie de crée une unité socialiste française, idée que l'on retrouve dans ses écrits universitaires et philosophiques ou encore dans ses discours de Congrès (Salle du Globe, Toulouse Il veut organiser la pensée et l'action politique du socialisme français. Il défend Dreyfus, se pose en anticolonialiste et lutte pour la paix sociale. À travers les différentes prises de position de Jean Jaurès, Jean-Pierre Rioux met en lumière les différentes problématiques qui reviennent au cours du XIXe et XXe siècle. Jean Jaurès est aussi un hyperactif. Écrivain, Journaliste fondateur de L'Humanité, Orateur hors pair, Historien, Homme politique socialiste, philosophe Jean Jaurès est sur tous les fronts. [...]

[...] Jean Jaurès étudie avec une grande attention Descartes, Kant et surtout Marx auquel il se réfère régulièrement dans ses discours. Il écrit lui-même des textes philosophiques La Réalité du monde sensible et se place en véritable métaphysicien. Bien qu'il admire le travail de Marx, il n'hésite pourtant pas à se placer en opposition avec certaines idées et dit Si nous ne pouvions pas marcher et chanter et délirer sous les cieux, respirer les larges souffles et cueillir les fleurs du hasard nous reculerions s'opposant ainsi au matérialisme du marxisme scientifique selon lequel les structures économiques déterminent la politique et la société. [...]