Ceci est une fiche de lecture suivant l'ordre chronologique de l'ouvrage en trois tomes de Bernstein et Milza (en l'occurrence la partie I du Tome I mais sans le chapitre 3 s'intitulant « L'état de la France »). Extraits du document :
"La révolution industrielle repose par définition sur le progrès industriel ou plus généralement le progrès technique. Au tournant entre le XIXe et le XXe siècle on sait utiliser des moyens alternatifs au charbon (élément de la première révolution industrielle en Europe occidentale qui demeure cependant prépondérant en matière d'énergie) comme le pétrole ou l'électricité (“fée électricité”). C'est le développement des machines-outils électriques mais aussi des tramways via la massification de l'électricité."
"Aux débuts du XXe siècle l'Europe du nord-ouest à la maîtrise des échanges internationaux financiers et de biens et de services. Quantitativement la France, l'Allemagne, la Belgique, le Pays-Bas et le Royaume-Uni représentent à eux seuls 55,3 % du commerce international en 1900. Même si les échanges intraeuropéens sont prépondérants (60 % des balances commerciales de l'Allemagne et de la France) il y a une domination mondiale des puissances économiques et financières européennes. "
"Le malaise des masses aboutit sur l'incapacité de la conversion de l'Etat libéral en un Etat social. L'égalisation des conditions politiques (Tocqueville De la Démocratie en Amérique) n'aboutit à une démocratie sociale. Ce malaise va se traduire par l'émergence d'un courant radical, fortement soutenu par les classes moyennes et les classes intellectuelles comme les enseignants.
Ces derniers souhaitent la conservation du libéralisme économique, mais avec un État capable d'intervenir dans le domaine économique pour protéger davantage les « faibles ». Cependant, les radicaux contrairement aux socialistes ne souhaitent pas toucher à la vie privée et pensent que les réformes sociales peuvent aboutir dans le but de sauver la paix sociale et donc d'éviter des mouvements révolutionnaires. "
[...] Engagé à partir de 1868 dans l'ère Meiji le Japon va connaître des réformes politiques à l'occidentale. En 1882, l'Empereur charge le premier ministre d'établir une constitution en s'inspirant des modèles européens de monarchie constitutionnelle. La Constitution de 1889 confère la création d'une assemblée élue (la Diète) mais aux pouvoirs réduits par un fort exécutif et dans la pratique on voit que les grandes familles garde le contrôle des postes-clefs des pouvoirs politiques et économiques. Le Japon est donc éloigné des modèles de la démocratie libérale et n'en n'a que les formes. III. [...]
[...] Même si les échanges intra-européens sont prépondérant ( des balances commerciales de l'Allemagne et de la France) il y'a une domination mondiale des puissances économiques et financières européennes. Il y'a une diffusion des produits européens, une division internationale du travail en faveur des puissances coloniales et un contrôle des rouages des systèmes économiques et financiers dans le monde. L'Europe occidentale est l'usine du monde (ces derniers importent 80% des matières premières et exportent 90% de leurs produits manufacturiers) et ses places boursières comme la City à Londres mais aussi Paris et Francfort dirigent les grands mouvements financiers. [...]
[...] Le malaise des masses aboutit sur l'incapacité de la conversion de l'Etat libéral en un Etat social. L'égalisation des conditions politiques (Tocqueville De la Démocratie en Amérique) n'aboutit à une démocratie sociale. Ce malaise va se traduire par l'émergence d'un courant radical, fortement soutenu par les classes moyennes et les classes intellectuelles comme les enseignants. Ces derniers souhaitent la conservation du libéralisme économique mais avec un Etat capable d'intervenir dans le domaine économique pour protéger davantage les faibles Cependant les radicaux contrairement aux socialistes ne souhaitent pas toucher à la vie privée et pensent que les réformes sociales peuvent aboutir dans le but de sauver la paix sociale et donc d'éviter des mouvements révolutionnaires. [...]
[...] En conséquence, il y'a un accroissement du prolétariat ouvrier, qui connaît une conscience de classe pour soi (selon les définitions de Hegel et de Marx). En effet pendant cette période en Europe et aux Etats-Unis il y'a le développement de l'idéologie marxiste et de la lutte des classes. Les classes moyennes aspirent à une ascension sociale vers la bourgeoisie. Cette catégorie sociale est d'ailleurs en mutation entre les notables agrairiens, la haute bourgeoisie industrielle traditionnelle et les nouveaux capitalistes (financiers et capitaines d'industries nouvelles comme l'automobile ou la chimie). II. L'Europe du Nord-Ouest, dominante mais contrastée : A. [...]
[...] L'aspiration à la démocratie dans les régimes autoritaires : A. En Allemagne. Via la révolution industrielle, Le Reichstag (parlement) élu au suffrage universel demande avec la classe moyenne davantage de libertés politiques et l'instauration d'un réel régime parlementaire et donc de minorer le rôle de l'Empereur et du Chancelier nommé par ce dernier. En 1912 les socio- démocrates alliés des progressistes et du Zemtrum (centre catholique) l'emportent sur les conservateurs lors des élections législatives. La guerre en 1914 va stopper le processus de libéralisation du régime politique germanique. B. [...]
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