fiche de lecture, Histoire de la société française, XXe siècle, Ralph Schor, 2005, population française, croissance démographique, migrations, intégration, crise économique, stratification sociale, mutation
L'accroissement de la population dépend plus qu'avant du mouvement naturel, car depuis la crise l'immigration ne joue plus qu'un faible rôle. Or fléchissement du taux d'accroissement naturel dû à la baisse de la natalité. La baisse de la fécondité s'explique par la hausse des niveaux de vie, l'évolution des comportements et modes de vie, le travail des femmes, les maternités plus tardives, la meilleure maîtrise de la fécondité. La libéralisation de la contraception depuis la loi Neurwirth de 1967 et l'autorisation de l'avortement grâce à la loi Veil de 1975 n'ont pas été sans effet. Un autre facteur contribue à la baisse du taux de natalité : l'arrivée de générations moins nombreuses à l'âge de la procréation.
[...] Les nvlles générations ne veulent plus pratiquer comme autrefois, recherche de l'expérience et de la convivialité plus que la connaissance, plus l'affectivité que la réflexion dogmatique ( succès mvt charismatique qui privilégie l'esprit communauté, le sentiment, l'élan mystique La vitalité des religions minoritaires La présence des immigrés du Maghreb, d'Afrique noire, et de Turquie a conféré à l'Islam le rang de religion de France. La pratique musulmane présente de nets contrastes. La majorité des fidèles vit une foi tranquille et adapte parfois les rites aux nécessités de la vie professionnelle ( entrée de la religion ds la sphère privée). Il apparaît aussi que la vitalité se nuance selon l'origine nationale : les plus assidus à la mosquée st les noirs, suivis par les Marocains et les Turcs. [...]
[...] Il reste à vérifier si l'ensemble de ces mesures reconstituera une cohésion sociale bien ébranlée. Les valeurs d'une société en crise La société depuis la fin des années 60 semble se reconfigurer selon des lignes de force contradictoires. Oubli des autorités anciennes et relativité des affiliations pour aboutir à un épanouissement individuel que rien n'entrave. Ms ne veulent pas d'une société atomisée ou la liberté engendrerait la solitude, l'absence totale de repères, l'anarchie. Autonomie de la vie privée n'empêche pas une exigence de cohésion morale et d'ordre public. [...]
[...] L'intégration et ses problèmes 1. Les grandes orientations de l'opinion Ceux qui connaissent des conditions de vie difficiles et redoutent la concurrence, salariés, commerçants, artisans, se défient des immigrés surtout en période de chômage, en revanche les corps de fonctionnaires ne cède pas à la xénophobie ambiante (posséder la nationalité fr pour entrer ds la fonction publique). D'un manière générale, les immigrés sont mieux acceptés dans certaines circonstances : expériences individuelles heureuses, appartenance du Français et de son hôte à un même milieu socio- culturel, abs de concurrence, meilleure connaissance de l'immigrée. [...]
[...] Renforcement décentralisation avec mise en place de Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) et la signature de chartes culturelles instituant un partenariat entre l'Etat et les collectivités locales pr réaliser certains projets La priorité culturelle des années 1981-1993 Avec Mitterrand, l'Etat se transforme en mécène et un secrétariat d'Etat aux Grands Travaux, confié à Emile Biasini est créé en 1988. Lancements de nvx projets, les chantiers du président : la Grande Arche de la Défense, l'Institut du monde arabe, l'Opéra Bastille, la BNF, le nouveau ministère des finances à Bercy libérant le Louvre (dt l'entrée devient une pyramide de verre). Jack Lang ministre de la culture de 1981 à 1986 et de 1988 à 1993. [...]
[...] Les catégories auxquelles la gauche semblait alors réserver sa sollicitude étaient les habitants des banlieues, les jeunes, les exclus, les chômeurs, les immigrés, les victimes de racisme. Les ouvriers perdirent de leur visibilité collective, crurent sortir du débat public. Certains comme le héros du film Ressources humaines ( 1999) de Laurent Cantet éprouvaient presque de la honte à appartenir à une catégorie apparemment discréditée. Déception entretenue par l'incapacité de la gauche souvent au pouvoir depuis 81 à endiguer nn seulement le chômage mais la délinquance, sévissant dans les quartiers populaires. [...]
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