"Histoire de New York", comme son titre l'indique, s'intéresse à l'évolution historique de la ville, depuis sa création par les Hollandais au XVIIe siècle, à aujourd'hui. L'ensemble des aspects de la ville sont traités, que ce soit au niveau de l'évolution urbaine et démographique, ou encore son essor économique, en passant par sa politique, son organisation ethnique, sa culture ou encore sa place au sein des États-Unis et dans le monde.
L'auteur, François Weil, est historien de formation. Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, est actuellement directeur d'études à l'EHESS (Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales). Il est spécialisé dans l'histoire nord-américaine (il est membre l'association française d'études américaines, et co-directeur de la collection Culture Américaine aux éditions Belin), et, en particulier, des États-Unis.
Sa bibliographie traduit son intérêt pour l'histoire de l'Amérique du Nord; en particulier, Les Franco-Américains, 1860-1980 (1989), Naissance de l'Amérique urbaine (1820-1920) (1992), ou encore, Canada et États-Unis depuis 1770 (1997).
Cette fiche de lecture ne se contentera pas de résumer le présent ouvrage mais se propose en même temps d'offrir une analyse et une critique argumentée.
[...] Capitale du siècle américain (1940-2000) En 1952, l'inauguration du bâtiment de l'ONU marque l'émergence de New York comme nouveau centre du monde. Avec la guerre, le nombre d'emplois industriels dans la ville a diminué, pour être progressivement remplacés par des emplois dans le secteur tertiaire. Pendant les années 1980, la tertiarisation de la ville s'accélère, conduisant à l'émergence de nouveaux gratte-ciels (le World Trade Center est inauguré en 1970). Ainsi, la ville continue à s'étendre et à se modifier, autour de trois aéroports (Newark, JFK, La Guardia) et de nouvelles banlieues (Soho) se développent alors. [...]
[...] Parallèlement, se développe une nouvelle culture populaire, basée sur les parcs d'attraction, l'apparition du tourisme balnéaire (à Coney Island), les champs de course, les théâtres et autres cabarets, restaurants et hôtels (à Times Square et Broadway). Une industrie musicale (le Tin Pan Alley) se développe, avec des artistes tels que Gershwin, Cole Porter, ou encore Duke Ellington. Des médias de premier ordre apparaissent : journaux (le Globe, de J. Pulitzer), tabloïds (Vanity Fair, Life), radios (NBC, CBS), studios et écoles de cinéma (qui voient éclore C. Grant, C ; Gable, G. Rogers et H. Bogart). [...]
[...] L'auteur, François Weil, est historien de formation. Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, est actuellement directeur d'études à l'EHESS (Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales). Il est spécialisé dans l'histoire nord-américaine (il est membre de l'association française d'études américaines, et co-directeur de la collection Culture Américaine aux éditions Belin), et, en particulier, des Etats-Unis. Sa bibliographie traduit son intérêt pour l'histoire de l'Amérique du Nord; en particulier, Les Franco-Américains, 1860-1980 (1989), Naissance de l'Amérique urbaine (1820-1920) (1992), ou encore, Canada et Etats-Unis depuis 1770 (1997). [...]
[...] Tel Holden Caufield, célèbre héros du roman L'attrape cœur de J. D. Salinger, qui perd son combat engagé contre la ville, nombreux sont ceux qui, au sein de cette grande métropole, ne parviennent pas à s'en sortir. Actuels Pays-Bas. Impôt établi par la couronne britannique sur la vente de timbres dans leurs colonies américaines, afin de rembourser les emprunts contractés lors de la Guerre de Sept ans (1756-1763) contre la France, mais perçus par les colons comme une atteinte à leur liberté de commerce. [...]
[...] En effet, il apparaît clairement que New York est la plus européenne (voir même la plus cosmopolite, tout simplement) des villes américaines, ne serait-ce parce qu'elle reste la porte d'entrée de nombreux immigrants aux Etats-Unis. Symbole de l'Amérique de toujours et également de l'Amérique de demain pour le reste du monde, New York n'est cependant pas représentative du reste des Etats-Unis. Ainsi, il semble qu'un Américain moyen du Middle West y serait plus perdu qu'un parisien ou qu'un londonien. En effet, que ce soit au niveau géographique ou historique, New York reste cette ville de la côte est, tournée vers l'Atlantique, et au-delà, vers l'Europe et le reste du monde. [...]
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