Education, histoire, Révolution française, Jules Ferry, enseignement, étude, école, sciences de l'éducation, écoles laïques, religieuses, contrôle des pouvoirs publics, de l'Eglise, Françoise Mayeur, Ecole républicaine, maître d'école, professeur, jeunes filles, institutrice, éducation féminine, rémunération des enseignants, qualification, diplômes, monarchie de juillet, éducation de l'élite, enseignement primaire, secondaire, université, gratuité, liberté d'éducation, enseignement moderne
Dans cet ouvrage, l'autrice ne répond pas à une problématique particulière, il s'agit plutôt d'une description, d'un tableau général de l'histoire de l'éducation en France au XIXe siècle, de la Révolution à 1930, période que l'autrice a choisi très longue (environ cent quarante ans).
Dans cet ouvrage, l'autrice privilégie l'histoire des institutions tout en effectuant une approche thématique afin de montrer toutes les attitudes et doctrines, découvrir ce qui échappe à l'institution ainsi que tout ce qui se développe pour l'enfant mais aussi pour l'adulte, et dégager les relations et les actions entre le monde scolaire et les moeurs. Ce « plan » est valable pour chacune des cinq parties qui composent l'ouvrage, ce qui le rend très complet mais entraîne parfois des confusions dans la compréhension de certains éléments de l'ouvrage.
[...] Pendant longtemps, l'Antiquité a une place privilégiée dans le système éducatif, avec l'apprentissage du grec et surtout du latin, qui a une place prédominante. L'enseignement était majoritairement littéraire. Selon Durkheim, il existerait une rivalité entre l'enseignement exclusivement littéraire et l'enseignement scientifique : l'Église défendant le premier, ses adversaires ont eu tendance à défendre le second. C'est en 1852 qu'un système fut mis en place pour diversifier les enseignements : le système de bifurcation qui dura plus de dix ans. Cela consistait à partager les élèves, à partir de la quatrième, en deux sections : latin-grec et latin-sciences. [...]
[...] L'enseignement primaire, contrairement à l'enseignement secondaire, a su se doter d'institutions destinées à former les futurs professeurs : des écoles normales départementales et deux écoles normales supérieures. Les normaliens, pour pouvoir être recrutés, doivent avoir de quinze à dix-huit ans et être munis du certificat d'études. Au bout d'un an à l'école normale, ils passent le brevet élémentaire et à leur sortie, le brevet supérieur. Pour le personnel des écoles normales, il est progressivement laïcisé et est recruté par concours à partir de 1879. [...]
[...] Elle poursuit avec l'éducation physique et sportive qui n'arrive pas à s'intégrer dans les institutions scolaires pendant très longtemps. Enfin, elle termine par le sexe qui était l'objet d'une censure efficace et qui resta tabou, alors que certains, dont Paul Robin, pensaient qu'il était important de faire l'éducation sexuelle des enfants . L'auteure consacre ensuite quelques pages aux découvertes de la psychologie. Celle de l'enfant aurait connu un véritable essor en 1882 avec la parution de L'Âme de l'enfant de l'Allemand W. [...]
[...] Les moyens étant restreints, les salles de classe sont souvent des locaux en location, parfois insalubres et qui sert en même temps de logement pour l'instituteur. Les rétributions de celui-ci sont fixées par la municipalité et varient selon le nombre d'enfants, de leur âge, des enseignements qu'ils recevaient. Il reçoit en plus une indemnité pour tout enfant admis gratuitement dans l'école du fait de sa pauvreté. À la fin du Second Empire, presque chaque commune a son école, mais les besoins sont constants et le nombre d'écoles ne cesse d'évoluer. [...]
[...] Cette ordonnance permet aussi de renforcer le rôle de l'Église dans l'instruction primaire : l'État s'en remettant aux congrégations religieuses pour la dispenser. La présence des congrégations dans le paysage éducatif fut facilitée par la suite par une ordonnance (1828) les dispensant du brevet de capacité sur présentation d'une lettre d'obédience. La seconde étape, qui marque la législation de l'enseignement primaire, est la loi du 28 juin 1833, sur l'instruction primaire des garçons, dite loi Guizot. Il s'agit d'un des premiers règlements complets et détaillés de l'enseignement primaire. L'enseignement des filles y est totalement absent. Cette loi est très détaillée par l'auteure. [...]
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