"L'histoire du Gaullisme", oeuvre de l'historien français Serge Bernstein fait une présentation générale du gaullisme. Il le décrit à la fois comme une réalité plurielle et un mouvement pragmatique qui s'est sans cesse adapté aux nouvelles conjonctures et qui a fondé une culture politique majoritaire au sein de l'échiquier politique français.
Porté par "une certaine idée de la France", le Gaullisme naît avec l'appel du 18 juin 1940 appelant à la Résistance dans le but de poursuivre la guerre contre l'Allemagne et de la gagner. Il accuse le régime de Vichy d'être asservi et veut substituer la "France libre" à celui-ci, idée d'un régime démocratique symbole de la souveraineté de cette nation. Mais aucun autre pays ne suit l'idée du général par manque de crédibilité. Il fera pourtant une « déclaration organique » à Brazzaville au Congo (1944) en déclarant le régime de Vichy comme illégal.
Au départ le gaullisme se veut "apolitique" (malgré des partisans engagés). De Gaulle refuse pendant longtemps de dire qu'il défend la démocratie, car il refuse l'idée qu'on puisse l'associer au parlement. Mais les mouvements résistants clandestins souhaitant se rallier à celui-ci, lui demandent d'affirmer sa position sur la démocratie.
[...] Ce qui se traduit par la volonté d'un État fort, synonyme de vaste service public, d'interventionnisme économique. L'année 1941-1942 marque un réel fondement pour le général, il se présente comme le chef du rétablissement de la démocratie et l'année 1943 fait figure d'apogée. A cette période la création du Comité National de Résistance érige de Gaulle en tant que dirigeant qui désire restaurer l'État français, à cette époque considéré comme inféodé à l'Allemagne. Le 27 octobre 1940, c'est la création d'un CDE (Conseil de défense de l'Empire) qui se présente comme un véritable gouvernement.). [...]
[...] "L'histoire du Gaullisme", Serge Bernstein (2002) Cette oeuvre de l'historien français Serge Bernstein fait une présentation générale du gaullisme. Il le décrit à la fois comme une réalité plurielle et un mouvement pragmatique qui s'est sans cesse adapté aux nouvelles conjonctures et qui a fondé une culture politique majoritaire au sein de l'échiquier politique français. Porté par une certaine idée de la France le gaullisme naît avec l'appel du 18 juin 1940 appelant à la Résistance dans le but de poursuivre la guerre contre l'Allemagne et de la gagner. [...]
[...] Lors de la motion de censure du parlement, il dissout l'Assemblée utilisant ses pouvoirs. Il remporte d'autant plus de succès. Après avoir résolu la guerre d'Algérie, afin de parfaire la Constitution à sa vue, il introduit donc le SUD afin de conférer au président un appui populaire. Le général de Gaulle souhaite se situer au dessus des partis et laisse son entourage gaulliste créer l'Union Nationale pour la République qu'il surveille de près malgré tout. Lorsque Pompidou a remplacé (succède à) Debré, il cherche à rallier l'UNR à lui, en modifiant son titre (devient l'UDR), change les hommes qui le composent mais garde les mêmes fonctions. [...]
[...] Les autres pays refusent par préférence du pouvoir lointain des Etats-Unis. Dans le contexte des Trente Glorieuses De Gaulle souhaite pour la France une situation sociale cohérente, cependant il y a toujours une remise en question du peuple. En 1967 c'est la fragilisation de la république lorsque de Gaulle se retrouve en ballotage aux élections présidentielles. La crise de 68 va également ébranler son pouvoir. Face à ces revendications, de Gaulle entame la Participation en améliorant le système scolaire puis l'organisation régionale. [...]
[...] Le premier ministre, Jacques-Chaban Delmas tente d'ouvrir le gaullisme mais Pompidou le recentre vers la droite. Pierre Messmer le remplace. Jacques Chirac devient ministre de l'Intérieur puis dirigeant du parti gaulliste. En 1976, dans un coup d'éclat il démissionne car il dit ne pas avoir les moyens de sa politique. et forme le RPR permettant l'élection de Mitterrand. Jacques Chirac devenu président de la République en1995 s'ouvre au libéralisme sécuritaire sur des bases gaullistes et s'ouvre à l'Europe. Le RPR apparaît le parti de la défense de l'identité nationale . [...]
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