La France de Vichy, Robert Owen Paxton, Seconde guerre mondiale, Pétain, Occupation, nazisme, résistance, collaboration sous le régime de Vichy, Histoire de Vichy, Robert Aron, Hitler, De Gaulle, morale humaine, régime de Vichy
Ce sont, selon l'auteur, des illusions rétrospectives qui pouvaient à la limite avoir une validité pour les derniers mois de l'Occupation ou les premiers temps de la Libération. Qu'on les ait adoptées comme histoire, sinon officielle, du moins dominante, s'explique par la nécessité de faire durer la mémoire de la Libération et la volonté qui s'ensuit de proposer une version acceptable de la participation de la France à l'ordre nazi.
[...] Qu'on les ait adoptés comme histoire, sinon officielle, du moins dominante, s'explique par la nécessité de faire durer la mémoire de la Libération et la volonté qui s'ensuit de proposer une version acceptable de la participation de la France à l'ordre nazi. En 1940 après la défaite, Hitler = que des objectifs limités par rapport à la France. Il s'agit d'abord pour lui de la neutraliser puisque le conflit sur le front occidental n'est pas terminé. La France = base pour assaut final contre l'Angleterre. L'occupation doit se faire à moindre coût. [...]
[...] Les milieux résistants sont hésitants et mal à l'aise devant la minoration du rôle de la résistance active et en particulier de celui des résistants de première heure. Les critiques de droit = virulentes : imprécisions, moralisme . Critiques d'universitaires : recours unilatéral à des sources allemandes. On pourrait aussi noter qu'au moins pour les années 1940-1941, l'auteur ne tire pas toujours toutes les conclusions de la volonté des gouvernants de l'État français de négocier une paix avantageuse. [...]
[...] La France = fournisseur de main-d'œuvre et matières premières. L'auteur insiste sur la faiblesse des effectifs des forces d'occupation, y compris dans la période d'occupation totale après 1942, que rendait possible la collaboration effective d'une administration et d'une police française. Thèse La thèse d'un régime de Vichy « bouclier » de la nation face à un vainqueur qui peut tout, lui apparaît au fond comme la thèse fondamentale du pétainisme d'hier. Elle est d'ailleurs la ligne de défense développée par le héros de Verdun devant les juges en 1945. [...]
[...] Le régime n'a pas permis de sauvegarder grand-chose. Les conditions de vie n'ont pas été meilleurs que dans le reste de l'Europe occidentale occupée, l'intégrité du territoire n'a pas été préservée, le pillage des ressources économiques et de la force de travail est un point acquis et si la déportation des juifs a été moins massive qu'ailleurs, il faut tenir compte du fait que les conditions géographiques et sociales auraient pu permettre une protection plus conséquente. Le régime n'a pas protégé les populations. [...]
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