Raymond aron opium intellectuels marxisme
A l'époque où Aron entame l'écriture de L'opium des intellectuels, il se trouve dans un contexte de guerre froide dans lesquelles deux idéologies fortes s'affrontent. En effet, le monde entier est spectateur du combat entre démocratique à l'américaine et le communisme soviétique. Suite à cet affrontement, l'auteur va faire un portrait défavorable des personnalités politiques de gauche ainsi que de ses intellectuels. Selon lui, leur doctrine et leur combat ne relèves seulement que du mythe. De plus, il énonce la mode du Marxisme qui s'étiole et perd beaucoup de vigueur lorsque l'on évoque les nombreux crimes perpétré par le dictateur Staline.
[...] Fiche de lecture : ARON Raymond, L'opium des intellectuels, Gallimard 1958 I Biographie de l'auteur : Raymond Aron naquit à Paris le 14 mars 1905. À l'âge de 19 ans, il rencontre d'illustres personnalités comme Jean-Paul Sartres et Paul Nizan grâce à son entrée dans la prestigieuse école normale supérieure Il obtient l'agrégation de philosophie en 1928 et décide alors de débuter sa carrière à l'université de Cologne, en Allemagne, en tant que lecteur. Là- bas, il va beaucoup apprendre de la vie et des changements lourds qui s'opèrent dans société allemande de l'époque. [...]
[...] D'autre part, la gauche est soumise à des divergences : s'agit-il d'imposer le socialisme par l'État ou créer des structures socialistes dans les sociétés préexistantes ? Aron prend donc l'exemple du Royaume-Uni, qui grâce à son parti travailliste permet des avancés sociaux dans la société anglaise, puis l'oppose à l'URSS qui impose le socialisme par des mesures prises par l'État. Il distingue par la suite trois idées qui animent la gauche : la liberté contre l'arbitraire des pouvoirs et pour la sécurité des personnes, l'organisation qui impose un ordre rationnel et l'égalité qui repousse les privilèges de la naissance et la richesse. [...]
[...] D'autre part, les intellectuels souffrent de l'hégémonie des États-Unis et lui reprochent d'utiliser les lettrés à titre d'experts. Comme le dit Aron, de nombreux intellectuels en France “prêchent dans le désert”et ne parvient pas à influer sur la politique alors qu'à l'Est, l'intelligentsia fait partie intégrante de l'État, ce qui pousse nécessairement les intellectuels français à pencher pour cette doctrine. Ce qui accentue ce phénomène est peut-être également la faible lenteur de la crût,ce économique face à une Amérique florissante à laquelle on reproche alors de véhiculer un modèle de prospérité illusoire : le prix de la réussite américaine paraît trop élevé. [...]
[...] Selon lui, leur doctrine et leur combat ne relèvent seulement que du mythe. De plus, il énonce la mode du Marxisme qui s'étiole et perd beaucoup de vigueur lorsque l'on évoque les nombreux crimes perpétrés par le dictateur Staline. En ce qui concerne les réactions suite à la parution de ce livre, elles furent très bonnes du côté des gaullistes tandis que les philosophes et littéraires humanistes, appartenant au courant existentialiste, n'ont pas apprécié les idées trop bourgeoises de Aron. [...]
[...] Il se jette donc dans le gaullisme dès que possible et l'occasion se présente avec la formation du RPF en 1947. Il prend position pour l'indépendance de l'Algérie et considère qu'il ne faut pas intensifier la guerre, mais plutôt négocier avec le FLN. La pensée d'Aron fut donc fortement influencée par la sociologie de Max Weber ainsi que celle de Tocqueville. Il cherche à analyser la condition historique de l'Homme et à comprendre les événements historiques à la lumière de la compréhension des acteurs qui les accomplissent. [...]
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