fiche de lecture, mémoire, L'immigration italienne dans le sud-est de la France 1900-1950, étude historique, immigration italienne
Ici l'auteur, s'appuyant sur des référents historiques, avance la thèse selon laquelle le territoire français actuel aurait été de tout temps un espace où se mélangent des populations diverses. De la conquête romaine de la Gaule, en passant par de nombreuses vagues d'invasion, jusqu'à arriver, à partir du douzième siècle, à une immigration à dominante politique, économique et religieuse, la France a toujours été un espace de circulation et de mélange.
Dès lors se pose le problème de l'intégration, que l'auteur traite en se référant à l'évolution du droit français en matière de nationalité. Il avance l'idée selon laquelle la législation française n'a cessé au cours de l'histoire, de balancer entre droit du sang et droit du sol, jusqu'à arriver à la situation actuelle avec le Code de la nationalité, résultant de l'Ordonnance de 1945, où se mêlent droit du sang et droit du sol.
[...] En ce qui concerne le secteur tertiaire, globalement les italiens n'y jouent pas un rôle imprtant. Les difficultés de l'intégration économique peuvent être résumées en trois points : une législation restrictive, un manque de formation et d'instruction, et une certaine hostilité de la part des français à l'égard des travailleurs italiens. -TROISIEME PARTIE : Dans cette dernière partie, l'auteur relate l'itinéraire migratoire de son grand-père, Michele NOTA. Ne voulant pas adhérer au parti fasciste, ce dernier ne trouva pas de travail en Italie et émigra en France dans les années 1920 une première fois, puis une seconde, clandestinement dans les années 1930. [...]
[...] Pour conclure, on peut évoquer certaines difficultés rencontrées par l'auteur dans la réalisation de son travail d'étude. En effet, il s'est heurté au manque de documentations lorsqu'il a entrepris d'étudier plus particulièrement son département d'origine, celui du Gard. Les divers documents consultés dans les Archives Départementales du Gard, ne lui ont pas permis d'avoir une réelle vue d'ensemble en ce qui concerne la répartition des immigrés italiens à l'échelle du département. L'auteur fait remarquer aussi, que les archives dans les Mairies de différents villages du Gard où il a pu se rendre, ne faisant pas l'objet d'une classification rigoureuse, étaient parfois inexploitables. [...]
[...] Ce mémoire se structure en trois parties : -PREMIERE PARTIE : L'IMMIGRATION ITALIENNE EN FRANCE DURANT LA PREMIERE MOITIE DU Xxe SIECLE -DEUXIEME PARTIE : L'IMMIGRATION ITALIENNE DANS LE SUD-EST DE LA FRANCE DURANT LA PREMIER MOITIE DU XXe S. -TROISIEME PARTIE : L'EXPERIENCE PARTICULIERE D'IMMIGRE ITALIEN DE MON GRAND-PERE : MICHELE NOTA Citons les sources utilisées par l'auteur dans la réalisation de son mémoire : * -Constitution de 1791. * -Lettre Adressée Par MUSSOLINI En 1923 Au Commissariat A L'émigration. * -Recensement De La Population INSEE Haut Conseil A L'intégration. * -Direction De La Statistique Générale. Etudes Démographique * Mouvements Migratoires Entre La France Et L'étranger * Paris 1943 * -Direction De La Statistique Générale. Etudes Démographique N°3. [...]
[...] Un tournant s'opère de part et d'autre avec la grande crise internationale de 1929. Du côté français, avec le chômage qui augmente et des élans nationalistes hostiles aux italiens, on légifère pour restreindre et contrôler l'immigration. Du côté italien, le gouvernement fasciste prend des mesures visant à limiter toute forme d'émigration. Après la deuxième guerre mondiale, le mouvement migratoire italien vers la France se relance d'une manière importante, provoquant des inquiétudes de la part des autorités françaises, qui cherchèrent à organiser cette immigration. [...]
[...] Il avance l'idée selon laquelle la législation française n'a cessé au cours de l'histoire, de balancer entre droit du sang et droit du sol, jusqu'à arriver à la situation actuelle avec le Code de la nationalité, résultant de l'Ordonnance de 1945, où se mêlent droit du sang et droit du sol. Par la suite, l'auteur fait un parllèle entre entre la politique française d'immigration jusqu'en 1939, et la politique italienne d'émigration jusqu'à la même période. Ainsi, jusqu'en 1925-1926, l'immigration italienne vers la France avait un caractère souple et spontané. On observe peu de tentatives de réglementation et de contrôle de la part de la France, sans grandes incidences sur le flux migratoire, et un laisser-faire de la part de l'Italie en excédant démographique. [...]
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