La catastrophe qui frappa les juifs de 1933 à 1945 est un phénomène massif, qui toucha d'abord l'Allemagne puis l'Europe. L'ouvrage que nous allons étudier est une œuvre de Raul Hilberg. L'auteur né à Vienne, fuit l'Autriche et les persécutions nazies et débarque aux États-Unis, seul sans sa famille en 1939. En 1944, il est de retour en Europe sous l'uniforme de l'armée américaine. Raul Hilberg fait des études de sciences politiques à l'université de Brooklyn et de droit à l'Columbia et en 1956, il devient professeur de relations internationales à l'Université de Burlington, dans le Vermont, une université de modeste réputation où il fera toute sa carrière. Dès 1948, il s'intéresse au génocide des juifs d'Europe et en 1952, et il devient membre du War Documentation Project et de l'United States Holocauste Memorial Council, témoin du département de la Justice dans les procès contre les agents du crime. Ce poste lui donne accès aux archives du Troisième Reich saisies par l'armée américaine (le recours à ces archives sera vivement critiqué à l'époque). En 1955, il soutient sa thèse La Destruction des Juifs d'Europe. Il éprouve de grandes difficultés à la faire publier, à la fin des années 1950 : l'extermination des Juifs suscite alors assez peu d'intérêt. L'arrestation d'Adolf Eichmann, en 1960, et l'ouverture de son procès suscitent un regain d'intérêt qui permet la publication de l'ouvrage. La Destruction des Juifs d'Europe paraît en 1961 dans l'indifférence générale.
Notre ouvrage Exécuteurs, victimes, témoins, met en cause trois catégories de personnes. Tout d'abord des exécuteurs, se sont des personnes qui jouent un rôle dans la formation des mesures anti-juive ou dans leur application. L'exécuteur par excellence est Adolf Hitler, il dirigeait les fonctionnaires, les membres des professions libérales et les médecins. Il met aussi en cause ensuite des victimes, qui sont les juifs : élites communautaires, hommes, femmes, enfants, couples mixtes, juifs christianisés, célibataires, pauvres et marginaux. Ainsi pour être juifs il fallait avoir des parents ou grand parents juifs, de plus on imposait aux juifs le port de l'étoile et on leur interdisait le contact avec les non juifs. Ils étaient regroupés dans des immeubles, ghetto ou camps de travail. Les victimes subissent un sort horrible. Et enfin des témoins : les sauveurs, individuels ou collectifs, les Alliés, les puissances neutres, les organisations sionistes, les Eglises. C'est ce groupe d'individus qui se crue ou se voulue impuissants, si bien qu'il le devint. Eux ne participaient pas à ce qu'il se passait contre les juifs, ils ne voulaient pas faire de mal aux victimes, ils ne souhaitaient pas avoir à souffrir des exécuteurs, dans certains domaines ils se transformaient en exécuteur, ainsi beaucoup exploitèrent les malheur des juifs et en tiraient profit, mais s'étaient eux aussi qui aidaient ceux qu'on traquait. Puis dans cette catégorie on comptabilise aussi les juifs des Etats-Unis, de Grandes Bretagne et de Palestine qui étaient spectateurs passifs et impuissants. Dans cette œuvre, exécuteur, victimes et témoins feront l'objet d'une étude séparé, c'est une description courte, en portraits individuels connus ou inconnus. Comment se caractérisent ces différents acteurs ? Pour répondre à cela nous allons voir dans une première partie les exécuteurs, dans une seconde partie les victimes et enfin dans une troisième partie les témoins.
[...] C'est dans la Pologne occupée que périrent le plus de juifs, car la plupart des ghettos et camps de la mort étaient sur le territoire polonais. Alors on mit en place un conseil d'aide aux juifs pour les aider à ce cacher, on essayait alors d'aider les juifs à ce qu'ils se rebellent en leurs donnant des armes. Par exemple les juifs se procuraient des armes avec l'aide des Polonais, néanmoins il faut noter que certains Polonais haïssaient les juifs. [...]
[...] Ce qui caractérise ces nouveaux arrivants c'est la jeunesse, tous parmi eux ont des motivations différentes. Certains voulaient avoir une grande carrière surtout pleine d'avenir, d'autres refoulés ailleurs ont vu le parti comme l'occasion de déployer leur talent caché, et pour d'autres le nazisme est une passion dévorante. Ces personnes ne se distinguent pas beaucoup des anciens, ainsi certains ont occupé des postes aux différents ministères avant de s'en prendre aux juifs. Certains gravirent des échelons et obtinrent des postes à pouvoir. [...]
[...] De plus, plus la guerre avançait et plus un sentiment égoïste envahit les gens. En Allemagne on dénonçait les juifs, on les fuyait même, ainsi les allemands s'emparèrent de toutes les affaires juives sans se poser de question. Aucun pays de l'Europe n'était une copie conforme de l'Allemagne, ceux qui se rapprochaient le plus de l'Allemagne sont les pays baltes, ainsi en six mois le judaïsme balte fut anéanti. On se rend compte que plus on avance vers l'Europe de l'Est et plus la compréhension de la question juive baisse, ainsi en Ukraine par exemple on ne se préoccupait pas beaucoup du sort des juifs, car pour les Ukrainiens, les juifs sont les causes de tous les déséquilibres, notamment celui de la famine. [...]
[...] Le but était d'anéantir physiquement les juifs. Il voulut liquider les juifs d'Allemagne et porter les juifs dans les pays d'Europe de l'Est. Fin 44, il révoqua les derniers fonctionnaires et se suicida le premier mars 1945, après avoir laissé un testament ou il disait clairement que s'était lui qui avait prophétisé la fin du judaïsme. La destruction des juifs était aussi menée par les services publics, l'armée et le parti. Ainsi, aucun juifs ne devait échapper à la destruction, pour cala il eut une ségrégation des juifs avec des formations de ghetto, et une surveillance des juifs dans les camps de concentration, ainsi on voulait couper les liens entre les juifs et les non juifs. [...]
[...] Certains mouraient de faim ce sont qui sont le moins qualifiés et faibles pour travailler. On trouvait aussi des réfugiés qui vivaient atrocement, en Pologne dans un camp 1100 réfugiés s'entassaient dans 170 pièces non chauffés, ainsi la population de mendiants ne cessait d'augmenter. Les juifs vivaient souffrance et humiliation, mais ils étaient près à tout pour vivre. Ainsi les seuls moyens pour échapper à ces humiliations étaient le suicide, la fuite ou la résistance. Le suicide touche pendant le régime nazi 5000 personnes sur un demi million, ces personnes se suicident la plupart du temps dans les camps en s'électrocutant sur la clôture ou en ne s'alimentant plus. [...]
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