Synthèse à partir de plusieurs articles sur l'évangélisation de l'Amérique latine du XVIè au XVIIIè siècle
[...] Ensuite, le point suivant sera consacré aux résistances locales qui seront effectives à la lumière du principe de conversion. Enfin, le dernier moment de notre synthèse se focalisera sur l'importance question du syncrétisme qui permet de faire le lien entre les anciennes croyances indigènes et locales d'avec l'acceptation de la nouvelle idéologie religieuse chrétienne. I. Sur le processus d'évangélisation : un objet d'étude complexe Avant toute chose, il faut bien rappeler le cadre qui organise le développement du colonialisme aux Amériques et du processus d'évangélisation qui s'en suivit. [...]
[...] Edmundo O'Gorman, « L'invention de l'Amérique », Laval, PUL Pierre Ragon. « Entre religion métisse et christianisme baroque : les catholicités mexicaines xvi[e]-xvi[e] siècles », Histoire et missions chrétiennes, vol no pp. 14-36. [...]
[...] En effet, pour Aliocha Maldavsky, « les relations coloniales sont liées, soumises même, au travail de conversion qui suppose de définir l'autre du point de vue religieux. Indépendamment du fait que cette différence se transforme au contact du christianisme sans nécessairement devenir identique à celui-ci, la question a toujours été celle de la limite des transformations que l'évangélisateur et son message doivent subir pour une communication efficace » (Maldavsky, 2011) Dès lors, avec la conversion grandissante des populations indigènes, se met une place une société qui sera définie par le prisme religieux de la chrétienté. [...]
[...] Eduardo Galeano, Les Veines ouvertes de l'Amérique Latine, Plon, Coll. Terres Humaines, Paris pour la traduction française. Boris Jeanne, « Christianisme et criollismo : les franciscains et la société de Nouvelle-Espagne au xvi[e] siècle », Cahiers des Amériques latines 2011, 55-73. Aliocha Maldavsky, « De l'encomendero au marchand : charité et évangélisation dans le Pérou colonial, xvi[e]-xvii[e] siècles », Cahiers des Amériques latines 2011, 75-87. Chloé Maurel, « Le Programme indien-andin des Nations unies (années 1950-1960) », Cahiers des Amériques latines 2011, 137-161. [...]
[...] Cependant, cette nouvelle culture dite néo-indienne ne doit pas faire abstraction de ce que fut l'exploitation des populations indigènes depuis la colonisation qui débuta au XVI[ème] siècle jusqu'à aujourd'hui. Se plaçant dans les pas d'un Eduardo Galeano dans ses « Veines ouvertes de l'Amérique Latine » (1971), Chloé Maurel affirme, en relatant la situations dans les années 1950-1960, qu' « ayant perdu la propriété des terres ancestrales, les Indiens ont été « contraints soit de chercher refuge dans les endroits les plus inaccessibles de la Cordillère, soit d'aller travailler dans des mines ou sur les exploitations agricoles occupées par les conquérants, qui s'étaient appropriés non seulement les terres, mais aussi les hommes qui y vivaient » (Maurel, 2011). [...]
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