Nous disposons d'un extrait de la première page du Figaro, daté du vendredi 10 août 1945, soit trois jours après l'explosion de la première bombe atomique sur Hiroshima, qui est également le lendemain de l'explosion de la seconde bombe atomique sur Nagasaki.
Le Figaro était à l'époque un quotidien qui faisait partie de la presse de libération. Il y eut de nombreux articles sur les événements de 1945.
Le document dont nous disposons est divisé en quatre parties. Dans son premier paragraphe, il parle de la bombe lâchée sur Nagasaki, puis, dans un second paragraphe, des dégâts causés à Hiroshima. Ensuite, une partie est consacrée aux opérations russes au Japon et en Mandchourie. La dernière partie est un encart sur une nouvelle forme de morts : la mort atomique.
Avant toute chose, il faut rappeler le contexte de la naissance de la bombe atomique.
Il s'agit du projet Manhattan qui vit le jour le 8 décembre 1941, sous la direction du général Groves. Deux bombes furent préparées : l'une à base de plutonium appelée la Little Boy et l'autre à base d'uranium nommée la Fat Man. Un premier test eu lieu au Nouveau-Mexique, qui fut une réussite.
Le président Truman fut donc averti qu'une attaque à la bombe atomique était possible.
Nous pouvons nous demander en quoi l'emploi de la bombe atomique a accéléré la fin de la guerre.
Afin de répondre à cette question, nous verrons dans une première partie l'annonce d'un drame, ensuite les dégâts considérables, et enfin l'avancée soviétique.
[...] Le second front est celui d'Extrême-Orient composé de deux armées qui attaqueront du nord au sud. Enfin le dernier, situé tout à l'est, composé de trois armées et d'un corps blindé, marchera vers le plein ouest. Le fait d'avoir placé trois fronts sur trois faces du territoire permet de deviner que les Soviétiques ont l'intention de couper le territoire en deux, comme il est expliqué à la ligne 32 à 34, afin de posséder le transmandchourien qui est la voie ferrée principale. [...]
[...] La ville de Nagasaki n'a rien à lui envier. En effet, ligne l'emploi du passé possédait de grands chantiers navals et d'importantes usines de guerre souligne que tout a été rasé. De plus, ligne 10, il est dit que la radio japonaise n'a toujours fait aucune annonce sur cet ultime bombardement. Serait-ce pour cacher la vérité à la population ? A la ligne on constate que les USA sont fiers de leur bombe, en effet, ils qualifient les résultats d'excellents A. [...]
[...] En effet, ce fut près de morts sur le coup à Hiroshima et morts à Nagasaki. Mais il semblerait que la réalité ne doive multiplier ces chiffres par 3. A ce lourd total, il faut rajouter les morts après coup, dues aux radiations. De plus, il faut préciser que les soins apportés sur place n'étaient pas à la hauteur de la gravité de la situation : 1/3 des habitants n'avaient plus de maisons. Les forces d'armées américaines avaient installé un poste médical, mais il servait plus à évaluer les dégâts qu'à soigner les blessés, qui ont été marqués à vie sur de nombreux plans, tel le plan social. [...]
[...] Il était temps d'appliquer la décision prise à Yalta, et donc d'attaquer le Japon. Les opérations militaires Dès le 8 août, Molotov prévient Sato que leurs deux pays sont en guerre. Ligne 24, on voit que dès le 9 août au matin, la Mandchourie est envahie. L'ensemble des forces armées s'est articulé en trois fronts : dans un premier temps, le front de Transbaïkalie composée de quatre armées, est chargé d'attaquer d'est en ouest. A la ligne 26, on apprend qu'il percera la zone de défense japonaise, et qu'il est donc en bonne marche. [...]
[...] Une partie de la vérité fut donc masquée aux yeux du peuple, même pour peu de temps. Nagasaki : seconde ville martyre La ville de Nagasaki avait été le port où la majeure partie du commerce avec les pays étrangers se faisait, ainsi qu'il est démontré à la ligne 7. Lignes 6 à on nous apprend que la ville est située sur la côte ouest de l'île de Kyushu, ainsi que sa population était de habitants. Il faut également préciser que parmi ces habitants se trouvait la plus grande communauté catholique japonaise. [...]
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