Il y a une vision morale de la politique extérieure des Etats-Unis : « mission civilisatrice » d'après Wilson, c'est-à-dire travailler au bonheur de l'humanité. Ces principes moraux sont utilisés à la fin du XXe siècle pour justifier l'expansionnisme américain. (Penser à la doctrine Truman qui proclame des principes moraux universels comme la défense des gouvernements libres et démocratiques.)
Pour prouver leur invulnérabilité, les Etats-Unis se dotent d'une grande puissance militaire étendue sur toute la surface du globe : des bases sont disséminées sur chaque continent avec une possibilité d'intervention rapide. Ce souhait d'invulnérabilité « pourrait être renforcé au lendemain des attentats du 11 septembre ».
Après avoir atteint leurs limites territoriales en 1848, les Américains commencent à songer à des acquisitions hors du continent (1853 volonté d'acheter Cuba aux Espagnols, achat de l'Alaska aux Russes en 1867). Vers 1850-60, l'interprétation de la doctrine Monroe de 1823 se modifie : les USA ont pour mission de défendre le continent contre les empiétements des puissances européennes. En même temps cette doctrine sert de support à l'expansion territoriale.
Depuis 1881, idée nouvelle sur la marine : d'après l'amiral Mahan, pour assurer un commerce florissant synonyme de puissance et de prospérité, il est indispensable d'avoir une grande flotte marchande. De plus, d'après Mahan, les Etats-Unis se sont assez occupés de leur développement intérieur depuis la fin de la guerre de Sécession et il est temps de regarder au-delà de leurs frontières.
[...] Les USA n'entrent pas à la Cour permanente de justice internationale. La réalité _ La diplomatie du dollar Souhait des USA d'utiliser leur prépondérance économique et financière pour orienter la reconstruction d'une Europe prospère et pacifique, partenaire commercial indispensable des USA. De 1918 à 1929 : question des dettes contractées par les pays européens entre 1917 et 1918 : pays européens demandent une diminution du taux d'intérêt de leurs dettes-> négociations longues et difficiles : véritables tensions. Refus d'annulation ou de baisse du montant des dettes, mais finalement diminution du taux d'intérêt de à 3.5 pour l'Angleterre pour la France pour l'Italie. [...]
[...] La crise provoque une liquidation massive et rapide des investissements à court terme qui s'étaient édifiés pendant la période de prospérité et rapatriements de capitaux étrangers investis aux USA vers les pays créanciers. > Conséquences politiques : en Amérique latine : échec relatif des efforts de Hoover pour établir de meilleures relations. Problème du remboursement des dettes de guerre : Conférence de Lausanne en juin 1932 pour abolir les réparations allemandes. Les pays européens refusent de payer les sommes prévues à l'échéance du 15 décembre 1932. [...]
[...] Lorsqu'il s'effondre, Wilson envoie des troupes pour rétablir l'ordre de 1916 à 1924. Voit dans les pays d'Amérique latine des peuples encore peu civilisés et dépendants des USA dont la mission est de les instruire et de les faire progresser. Chapitre 2 : Wilson face à la PGM (1914-1918) A la veille de la PGM, les Américains ne veulent pas se mêler aux querelles européennes. Les difficiles problèmes de la neutralité : 1914-1917 Wilson redoute qu'en prenant parti dans la PGM, il éveille des vieux nationalismes mettant en péril la cohésion des USA : présence de beaucoup d'étrangers : Allemands, Irlandais, Anglais, Italiens, etc. [...]
[...] III- Le tout-puissant dollar remplace le gros bâton Expansion américaine prend une allure différente entre 1909 et 1913. Le slogan de Taft le nouveau président aurait pu être Chaque diplomate doit être un commerçant Préoccupation concernant le développement des investissements à l'étranger appelée diplomatie du dollar En Extrême-Orient, la diplomatie du dollar est utilisée pour maintenir le principe de la porte ouverte en Chine et pour stopper l'expansion japonaise en Mandchourie. Or résultats décevants en Chine car l'économie y est faible. [...]
[...] En 1900, Cuba doit signer le traité américano-cubain Platt Amendment, où elle s'engage à ne signer aucun traité qui affecterait son indépendance ou autoriserait une tierce puissance à prendre contrôle d'une quelconque partie de l'ile ; à ne pas contracter de dette publique que ne pourraient couvrir ses revenus ordinaires ; à accepter l'intervention des USA pour la sauvegarde de l'indépendance et de la liberté individuelle et à céder un bail ou vendre aux USA un territoire suffisant pour y établir des postes d'approvisionnement en charbon et des stations navales. Irritation des Cubains. °Porto Rico : Placée sous administration militaire dès sa cession avec l'Espagne. Progrès remarquables en matière de santé publique, d'éducation, de transports et de travaux publics. Or le niveau de vie reste faible et les progrès économiques profitent surtout aux Américains ayant investi dans les plantations de canne à sucre. En 1917, les citoyens portoricains obtiennent la nationalité américaine et le statut de Commonwealth (et non pas d'État). [...]
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