L'Ere des extrêmes histoire du court XXe siècle 1914 1991, Eric Hobsbawm, guerres mondiales, déshumanisation, traité de Versailles, Entente, Allemagne nazie, isolationnisme américain, mobilisation des colonies, révolution bolchévique, économie d'après-guerre, fascisme, démocratie libérale, guerre d'Espagne, mouvements artistiques, fiche de lecture
Le déclenchement de la Grande Guerre en 1914 a donné une impression de fin du monde comme le témoignent les citations suivantes : "les lampes s'éteignent sur l'Europe entière" (Grey), "les derniers jours de l'humanité" (Krauss). Pour Hobsbawm, le déclenchement de première guerre mondiale ne fut pas la fin du monde, mais la fin "du grand édifice de la civilisation du XIXe siècle". L'entrée en guerre en 1914 constitue une rupture du champ d'expérience : "la paix signifiait avant 1914". En effet, la Première Guerre mondiale marque la fin de la "Belle-époque", marquée par une absence de conflit entre 1871 et 1914, ou par des conflits très courts. À partir de 1914, l'ensemble de l'Europe se retrouve mobilisé dans le conflit et pour la première fois, les colonies des États européens sont mobilisées hors de leur région dans la guerre.
[...] Les mouvements artistiques nés du désordre mondiale : Le dadaïsme : Le surréalisme : Le bauhaus : Elan culturel né de la WWII : 16 B. L'essor des innovations audiovisuels : Le cinéma : Le romans policier : Les médias : 17 VII. La fin des empires : 17 A. Un début de siècle impérialiste : 17 B. Une fin longue à venir : 17 C. L'apparition de mouvement anti-impérialiste : 17 D. La Grande dépression permet la structuration de mouvement anti- impérialiste : 18 E. [...]
[...] Le fascisme, victoire de la fin de la civilisation libérale : Les caractéristiques « des fascismes » : La propagation du fascisme : Une internationale fasciste ? 13 C. La diversité des facteurs de la fin de la démocratie libérale : 13 V. Contre l'ennemi commun : 14 A. Une division internationale en deux camps : 14 B. Une union tardive ? 14 C. [...]
[...] Pour Hobsbawm, l'explication vient du fait qu'Hitler considérait les démocraties comme faibles et donc incapables de le renverser : « parce qu'il croyait les démocraties incapables d'agir. La seule démocratie que Hitler prenait au sérieux c'était la britannique, dont il pensait, à juste raison, qu'elle n'était pas entièrement démocratique ». À partir de 1942, personne ne doute de la victoire des Alliés, ce qui explique le développement des conférences pour régler la guerre entre 1943 et 1945 (Téhéran, Moscou, Yalta et Potsdam). CCL : La 2de Guerre mondiale est alors une guerre totale dans la mesure où « les pertes sont littéralement incalculables ». [...]
[...] « Sans la grande dépression le fascisme aurait-il pris une telle importance dans l'histoire universelle ? Probablement pas ». L'exemple des résultats électoraux dans les années 20 le prouve : en 1924 le parti nazi obtient 3 pour 100 de l'électorat alors qu'en 1927 il en obtient déjà 18 pour atteindre 37 en 1932. « Le fait même qu'à cette époque le fascisme fasse une entrée remarquée, bien que brève, sur la scène politique de la Grande-Bretagne conservatrice témoigne de la force de cet « effet de démonstration ». [...]
[...] CCL : Pour Hobsbawm, on ne saurait comprendre l'histoire du court du XXe siècle « sans la révolution russe et ses effets directs et indirects ». L'Ère des révolutions mondiales a été inaugurée par octobre 1917. Au fond du gouffre économique Pour Hobsbawm, on ne saurait comprendre l'histoire du cours du 20e siècle « si l'on n'a pas une idée claire de l'impact de la banqueroute économique ». Pour lui, la crise économique amorcée par le krach boursier de 1929 a eu des conséquences durables sur ce siècle. [...]
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