Les enjeux de la globalisation des réseaux, Armand Mattelart, Manière de voir, Le Monde diplomatique, évolution de la communication, globalisation, révolution des transports, monde universel
Durant les années 90, une idée selon laquelle un nouveau monde interdépendant et interconnecté, alimenté par l'évolution des réseaux, se propage et se pose comme l'utopie d'une nouvelle ère où les hommes seraient partisans du libre flux des données immatérielles. C'est sur cette thématique que se présente le texte en 5 pages d'Armand Mattelart, professeur à l'université Rennes-II. Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés aux médias, à la culture et à la communication comme La Communication-monde en 1992 ou encore L'invention de la communication en 1994.
Ce texte intitulé "Les enjeux de la globalisation des réseaux" et datant de 1996 est extrait de la revue française Manière de voir, une revue du Monde diplomatique. Dans ce texte, l'auteur retrace tout d'abord l'évolution de la communication tout en mettant en perspective les enjeux de celle-ci au cours de l'histoire. Puis, en retraçant le parcours de la communication, une notion naît du progrès de la communication : c'est la notion de globalisation qu'il se chargera de décrire et d'en poser les enjeux.
[...] Nous avons vu au cours de cette fiche de lecture que la communication a beaucoup évolué et a même permis d'aboutir à l'union de plusieurs pays à travers des organisations intergouvernementales (OMC, Union télégraphique internationale, union postale universelle, etc.). Source de débat, elle est l'enjeu central d'un monde où la globalisation divise, de par son approche très économique et libérale. Adulée par certains, critiquée par d'autres, la globalisation des réseaux reste un enjeu politique essentiel en cette fin du deuxième millénaire, un enjeu central qui n'aura d'autre choix que de passer par la communication, qui attire de plus en plus l'attention des citoyens. [...]
[...] Ce texte intitulé enjeux de la globalisation des réseaux », et datant de 1996 est extrait de la revue française intitulée Manière de voir, une revue qui constitue le bimestriel du supplément du journal Le Monde, Le Monde diplomatique. Elle paraît tous les deux mois depuis novembre 1987. Selon le site de la revue mensuel Le Monde diplomatique, Manière de voir tente de « rendre compte des enjeux liés à une région, un conflit armé, une période historique, une question économique, sociale ou culturelle en faisant appel à des universitaires et à des journalistes spécialisés. ». [...]
[...] Il y a donc clairement une tendance économique Dans les années 80, la langue de la globalisation a surtout été la langue des affaires. (P2 L159-161). Cependant, elle est marquée par les tensions de la guerre froide où Américains et Soviétiques se font face pour conquérir et séduire le marché mondial. Ayant pour objectif d'unifier, les progrès de la communication, fer-de-lance de la globalisation, ont tendance à créer encore plus d'oppositions (opposition civils-soldats durant la guerre du Vietnam ou encore la guerre du Golfe). [...]
[...] Enfin, pour terminer sur ces inventions, l'auteur explique comment se diffusent ces idées d'un monde universel, c'est durant grandes les expositions universelles que vont se diffuser ces idées durant un demi-siècle « Pendant un demi-siècle qui culminera avec l'Exposition universelle de Paris en 1900 Expositions et techniques de communication partageront ce même discours et cette même utopie de l'avènement de l'association universelle (P1 L80-85). S'en suivent ensuite les guerres qui vont ravager tout espoir de fraternité et d'interdépendance. II. Une notion émerge : la globalisation Mais durant les années 80, une notion émerge : la globalisation. Provenant de l'anglais Global qui signifie monde, ce mot apparaît dans deux ouvrages de la fin des années 60 : War and Peace in the Global Village de Marshall McLuhan et Quentin Fiore publié en 1969, et Between Two Ages. [...]
[...] En effet, il constate que le 19e siècle fut un siècle majeur où la communication a pris une autre dimension avec l'invention de plusieurs objets qui vont révolutionner le genre. « C'est donc dès le dix-neuvième siècle que s'établit le socle de l'idéologie rédemptrice de la communication » (P1 L71-73). On y retrouve, entre autres, les réseaux de chemins de fer, les télégraphes ou encore les postes. Ce sont ces trois supports qui constituent des supports importants selon l'auteur, car ils seraient à l'origine des visions utopiques sur un monde « universaliste et pacifique » (P1 L62-63). [...]
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