Les Conséquences politiques de la paix (1920), Jacques Bainville, fiche de lecture, Traité de Versailles, Raymond Poincaré, François Mitterrand, guerre nation, persécution de la Pologne, Autriche, unité allemande
Dans cette fiche de lecture, les chapitres 1, 3, 5, 6 et 9 sont commentés. Dans l'histoire, il n'est pas rare que des vainqueurs soient mécontents de la paix. Raymond Poincaré, qui fut président du conseil en 1921 avant d'être élu un an plus tard président de la République, n'a pas ménagé ses critiques envers le Traité de Versailles. Pour lui, le Traité de Versailles présente de nombreuses lacunes par le manque à gagner qu'il représente pour la France. Les attentes sont inférieures à celle espérée par les Français, que se soit en termes de frontières du territoire, d'argent… En effet, nous pouvons remarquer que nous n'avions pas retrouvé les limites souhaitées de 1814, mais celles de 1815 (la France avait du cédé une partie de la Savoie au Piémont, le Landau à la Bavière et le sud de la Sarre à la Prusse).
Ceci fait suite à la défaite de Waterloo, dont le peuple français a longtemps ressenti une humiliation. Mr Mitterrand élu Président de la République en septembre 1920 déclara que les dispositions mises en place afin d'assurer la réparation des dommages de guerre sont "plus lourdes de promesses que de réalités". Malgré cela cette paix nous rapporte d'immenses bénéfices, certes indirects, mais néanmoins non négligeables, que ce soit sur le plan économique avec des milliards de francs économisés par la réduction des charges militaires ou sur le plan humain avec la libération de la jeunesse de la conscription.
[...] Les conflits sont entrainés par deux facteurs principaux qui sont la différence de religion et à des frontières indistinctes. Pour ces deux nations, la paix se trouve dans la domination de l'autre, quand les polonais sont les maitres à Moscou ou quand l'ordre russe règne à Varsovie. La Pologne alors livrée à elle-même est finalement aidée par la France au dernier moment, c'est ce qui sera appelé l'alerte de 1920, survenu 14 mois après le traité de Versailles. La france est alors dans une situation d'isolement, l'Angleterre et l'Italie étant en désaccord avec la politique de résistance de la France. [...]
[...] La cause de leur faiblesse remonterait ainsi à leur origine. L'inégalité à laquelle la Pologne avait succombé au 18e siècle subsiste. La Pologne a du tout créer pdt que all et russie avait deja tout tel que les bureaucratie, une administration organisée, police, armée etc. Le décret d'indépendance est superficiel car il ne donne pas à ce pays le moyen de rester indépendant et lui donne en fait un statut inférieur aux autres nations. Pour mettre la Pologne à égalité avec la Russie et l'Allemagne, il n'y avait qu'une seule solution : c'était d'intégrer l'empire autrichien mais ce dernier a été détruit. [...]
[...] Les rôles se sont renversés et le vainqueur est devenu le vaincu millions d'Allemands sont devenus tributaires dans une Europe où la guerre n'a pas cessé depuis 1914. Bainville souligne le faix qu'un autre paix aurait pu être possible. Elle a été envisagée et défendue en 1917 par le roi d'Espagne, mais le fil tendu ne fut pas saisi. Plus tard, alors que l'ennemi va finalement s'agenouiller, la France sera soulagée, et s'en suivra la signature du traité, qui n'est cependant pas suffisante pour déclarer la fin de la guerre. [...]
[...] La Révolution unificatrice laissa place à la sociale démocratie. Pour dissocier l'Allemagne, il fallait donc employer d'autres moyens . On disait aussi qu'une grande Allemagne aux rouages simplifiés formant un tout économique serait plus simple pour nos réparations, et serait un débiteur plus sur qu'une Allemagne morcelé. Bainville critique le fait que keynes ait rendu a Clemenceau, qu'il a vu au conseil suprême, un témoignage éclatant. D'après lui, ses idées et son oeuvre qui en découle ont besoin d'être jugées. [...]
[...] Mais l'Allemagne est prête pour une revanche donc le risque plane autour de la France. L'alerte de 1920 comporte plusieurs leçons : - D'une part, elle est le premier effet du mauvais agencement de la paix, qui ne se soutient pas elle-même et ne peut être défendue qu'au prix d'efforts militaires perpétuels. - le traité de Versailles a noué l'alliance de l'Allemagne et russie: l'objectif était de reconstituer une Pologne. Le Traité de Versailles à rendu la Pologne indépendante comme si seule l'Allemagne devait en être atteinte, et comme si la Russie devait se réjouir d'avoir fait un sacrifice à la Justice. [...]
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