La crise de 1929 comme la guerre de 1914 a été une rupture essentielle du XXème siècle à cause de l'intensité et de l'extension de la crise. Cette crise est d'autant plus spectaculaire qu'après 10 ans de retour à la paix, elle crée un contexte de grande fragilité et vulnérabilité des régimes politiques, des échanges et de la reprise de la croissance. Quelles sont les causes et conséquences de la crise de 1929 ?
Il s'agira de décrire dans un premier temps la conjoncture internationale en 1929, dans un second temps de montrer en quoi celle-ci devient mondiale puis enfin de décrire les réactions des pays.
[...] Ces restrictions entraînent une baisse de la demande. La baisse de la demande agricole : Cette baisse mondiale se traduit pour les Etats-Unis par une tendance continue à la baisse des prix agricoles. Pendant les années de guerre, la production est très forte pour vendre aux alliés. Les marchés se restreignent. Une distorsion de la répartition des revenus : Il y a un accroissement des profits du capital au détriment des revenus du travail, ce qui entraîne une faiblesse du marché intérieur, des bases trop étroites pour l'expansion industrielle. [...]
[...] La crise s'est fait ressentir de façon inégale suivant les taux d'ouvertures des pays et surtout très dure pour les pays exportateurs de matières premières qui ont subi le double choc de la baisse continue des prix et de la restriction des marchés. Leurs ressources se sont effondrées. Par exemple, le café au Brésil a été très touché par la crise. III- Les réactions à la crise Une absence de politique concertée La seule réaction commune va être, en juillet 1931, le moratoire Hoover qui fait suspendre pour un an les dettes françaises et britanniques vis-à- vis des Etats-Unis et de l'Allemagne pour la France. En 1932, à la conférence de Londres, aucune solution commune n'a été adoptée. [...]
[...] Les échanges sont soudainement nettement moins importants dans les années 30 qu'au début du siècle. La formation de ces zones commerciales et monétaires a contribué à développer les antagonismes entre les pays. Dans cette époque on note l'absence d'un leadership mondial, la rivalité entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, rivalité entre dollar et livre. Aucun d'eux n'a assuré le leadership et les solutions nationales n'ont fait qu'aggraver la crise alors que l'objectif était de construire un système stable après la guerre. [...]
[...] Ne pouvant toujours les satisfaire, elles se trouvent en faillite. La crise s'étend par le phénomène du crédit dont l'arrêt se répercute sur la consommation et génère encore plus de surproduction. La crise s'étend du système financier à tous les secteurs d'abord agricole puis industriel avec la baisse des ventes. Elle s'étend au secteur social par les licenciements des entreprises, les faillites et le développement continu du chômage entre 1929 et 1932 jusqu'à atteindre 25% de la population active. II- Comment la crise devient une crise mondiale Le commerce international va être le véhicule de la crise Début de contraction du commerce mondial en 1929 Les Etats-Unis : Le commerce mondial baisse de 20% dès 1929. [...]
[...] Déjà en 1928, les accords d'Achnacarry créent une entente sur les prix et les parts de marché entre les sept majors du pétrole. Le fractionnement en zone monétaire Les blocs monétaires reflètent les blocs commerciaux : le bloc sterling représente les échanges entre la Grande-Bretagne et le common-wealth, la zone dollar entre l'Amérique du Nord et du Sud et enfin la zone franc entre la France et son Empire colonial. Dans les années 30, le protectionnisme est la réaction à la crise économique et provoque le repli des économies sur elles-mêmes. Ce protectionnisme accroît la crise économique. [...]
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