Fondateurs d'une dynastie en 1644, les Mandchous (appelés aussi Qing) conquièrent progressivement la Chine. Cette dernière connaît un âge d'or au 18e siècle, avant de connaître au 19eme siècle de grands soulèvements populaires. Ainsi, les Mandchous sont considérés comme des envahisseurs puisqu'ils ne sont pas originaires de Chine. Ils sont appelés à l'aide, par le dernier empereur des Ming, incapable de freiner une insurrection paysanne en Chine du Nord. Après avoir écrasé les paysans, les Mandchous s'emparent de Pékin et installent une nouvelle dynastie.
La Chine connaît au 18eme siècle un âge d'or. Paix et ordre y règne. La révolution agricole survient alors, grâce à l'introduction de plantes américaines, qui se cultivent là où les autres ressources de la Chine, ne poussent pas.
Au contraire, le 19eme siècle est une époque de crise. D'énormes soulèvements populaires créent même de 1853 à 1864, un empire concurrent en Chine centrale, celui du Taiping, avec comme empereur le christ Jaune Hong Xiuquan. De plus, la Chine connaît une agression victorieuse des étrangers entre 1840 et 1860 dans les guerres de l'opium.
L'opium, connu depuis longtemps en Chine pour ses dangers pour la santé, avait été interdit par les autorités mandchoues. Les guerres de l'opium sont conduites par les Anglais rejoints par la France, afin d'ouvrir la Chine à son commerce. La culture du pavot s'est largement développée en Chine même, suite à cette guerre. Elle est même devenue une composante de l'identité chinoise pour les étrangers. Les « traités inégaux », sont le nom donné par les Chinois aux traités qui mettant fin aux guerres de l'opium et aux diverses guerres d'agressions, subies par la Chine au 19eme siècle. Dès lors, la Chine connaît des amputations territoriales et des atteintes à sa souveraineté nationale.
[...] Trente ans plus tôt ce dernier avait inauguré l'ère Meiji. L'empereur appelle à ses cotés, en juin 1898, divers réformateurs, dont Kang Youwei (1858-1927) qui devient en quelque sorte, premier ministre, et décrète diverses réformes. L'impératrice douairière Cixi la tante de Guangxu qui s'est emparée du pouvoir par un coup d'état en 1861 se sent menacée. Elle fait échouer les projets de Guangxu qui, malade, ne sortira plus de son palais avant de mourir. Kang Youwei, en exil au Japon, continue à prôner un Empire Mandchou, modernisé, et doté d'une constitution. [...]
[...] En effet, beaucoup de seigneurs de la guerre conservent leur autorité sur les régions qu'ils dominaient. Jiang Jieshi ne contrôle vraiment que le Bas-Yangzi. La guerre civile reprend elle aussi. En 1932 une guerre est déclarée à Shanghai. Jiang Jieshi est confronté non seulement aux communistes mais à l'agression Japonaise. Depuis le 1er août 1927, les communistes ont commencé une guerre civile qui durera jusqu'à leur victoire en 1949. Le Guomindang éprouve des difficultés quand il entreprend de construire un état moderne, conformément au projet de Sun Yat-sen. [...]
[...] Le retard de la Chine au XIX° siècle s'explique ainsi. L'économie chinoise du début du siècle est archaïque. Ce pays n'a pas connu les révolutions agricoles, commerciales et industrielles des XVIII° et XIX° siècles. Les 2/3 du PNB chinois sont d'origine agricole ; 90% des 430 millions de chinois sont des ruraux. En des paysans produisent 65% du PNB. Les étrangers jouent un rôle important dans l'économie. La Chine est sans doute plus dominée, qu'exploitée par les étrangers, mais elle s'appauvrit : le déficit annuel du commerce extérieur chinois est de 120 millions de taels entre 1900 et 1911. [...]
[...] Perspectives à l'aube du 21e siècle A. Les pattes du dragon La Chine est peuplée de millions d'habitants et sa population croit de par an. Cette population est jeune, son niveau de formation est bon pour un pays de ce type. Le pourcentage d'illettré oscille entre le quart et le tiers. Le taux de croissance est de 7 à par an et la Chine a une économie qui se développe de plus en plus et rattrape les pays les plus puissants. [...]
[...] Le redressement ne se fait qu'à partir de 1962. Les millions de paysans qui veulent fuir le village sont refoulés par les soldats qui les renvoient chez eux millions de chinois meurent durant ces trois années noires, de 1959 à 1961. Ce désastre s'accompagne de mesures mesures d'urgence sont appliquées afin de réduire le rôle des communes qui devient un simple cadre administratif. On rejette la faute sur Mao entre janvier 1961 et septembre 1962. Liu Shaoqi estime à ce titre que le désastre est du pour 70% à des erreurs humaines et 30% à des calamités naturelles. [...]
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