Le document que nous allons étudier est une transcription de la charte de l'atlantique en français tiré de l'ouvrage Droit international et Histoire Diplomatique. Tome1. Paris,1995, in Chaulanges (H.), Manry (A.G) et Sève(R.).
Ce texte est le résultat d'une rencontre dans le cadre du renforcement des liens anglo-états-uniens -du 9 au 14 août- dont l'une des étapes précédentes est la loi prêt-bail du 11mars1941 loi qui amène un engagement d'aide des États-Unis aux Alliés en échange de compensations ultérieures les états-uniens deviennent alors « l'arsenal des démocraties » selon la formule consacrée de Roosevelt.
La Charte est constituée de 8 points qui préfigurent les principes fondateurs de l'Organisation des Nations Unies – bien que Roosevelt est refusé d'incorporer dans la charte la création d'une nouvelle organisation internationale pour ne pas subir de nouvelles critiques du camp des non-interventionnistes–.
Lors de cette rencontre entre Churchill et Roosevelt –ainsi que de hauts responsables de leurs gouvernements respectifs dont des officiers supérieurs des forces navales et aériennes. La charte de l'Atlantique, proposée par Churchill peut avoir comme explication les appréhensions de Roosevelt de voir la Grande-Bretagne s'engager dans une diplomatie secrète en vue de partages territoriaux comme lors de la première guerre mondiale.
Cette déclaration est une sorte de garantie des principes moraux qui les motivent puis nous verrons les aspects de l'idéologie économique qu'ils défendent et enfin nous verrons si cette charte vise réellement à préparer la paix.
[...] Paris in Chaulanges Manry (A.G) et Sève (R.). cf : référence bas du txt. Ce texte est le résultat d'une rencontre dans le cadre du renforcement des liens anglo-états-uniens -du 9 au 14 août- dont l'une des étapes précédentes est la loi prêt-bail du 11mars1941 loi qui amène un engagement d'aide des États-Unis aux Alliés en échange de compensations ultérieures les états-uniens deviennent alors l'arsenal des démocraties selon la formule consacrée de Roosevelt. La Charte est constituée de 8 points qui préfigurent les principes fondateurs de l'Organisation de Nations Unies bien que Roosevelt ait refusé d'incorporer dans la charte la création d'une nouvelle organisation internationale pour ne pas subir de nouvelles critiques du camp des non- interventionnistes–. [...]
[...] Sur un plan économique cette liberté renforcerait les liens inter états ce qui aurait pour conséquence dans l'optique de cette charte de renforcer les transactions économiques et donc la paix On peut se demander si cette volonté d'imposer le libéralisme au reste du monde est non pas mue par un désir de paix, mais par une volonté de se positionner face à l'URSS et cet avant le sortir de la guerre. III. Préparer la paix ? L'élaboration de la charte de l'Atlantique sous la proposition de Churchill peut s'expliquer par la crainte de Roosevelt de voir la Grande-Bretagne se lancer dans une politique d'accords secrets comme lors de la Première Guerre mondiale cependant Staline bien qu'absent lors de la rédaction de ce document était présent dans les esprits. [...]
[...] Le dernier des 8 points prépare à une autre guerre au nom de la paix contre certaines nations qui la menacent ou pourraient la menacer Par cette phrase les Britanniques et États-uniens ainsi que les 11 autres nations alliées qui ont souscrit à la charte -le 24 septembre- dont l'URSS s'octroient le devoir moral d'intervenir lorsqu'une nation menace la paix mondiale. On peut penser que ce point préfigure à la fois l'Organisation des Nations Unies et l'opposition entre le camp capitaliste et le camp soviétique. De même par cette phrase F. D. [...]
[...] En effet, la charte de l'Atlantique est considérée comme un texte fondateur par Roosevelt lui-même qui la compare aux 14 points de Wilson, à la déclaration d'indépendance des États-Unis –ainsi qu'aux dix commandements dans une moindre mesure-. Le fait que le premier point soit le non-expansionnisme avec les termes aucun agrandissement territorial cela sous-tend le concept de guerre de libération et d'autodéfense face à la guerre de conquête menée par l'Allemagne. Cette opposition –presque– manichéenne de l'Allemagne aux puissances démocratiques n'est pas uniquement une déclaration morale importante, mais aussi une attaque au colonialisme or à cette époque la Grande-Bretagne est à la tête d'un empire colonial très important un empire où le soleil ne se couche jamais cela pose un problème, car la Grande-Bretagne pose ces principes antithétiques à sa politique comme étant siens. [...]
[...] Le paradoxe entre la parole et l'action peut s'expliquer par le besoin du président Roosevelt de faire taire l'opposition républicaine ainsi que celle de son propre parti qui prône le non-interventionnisme. Lui-même s'étant fait élire sur le slogan Pas de troupes américaines outre- Atlantique. Le principe d'autodétermination devient une voie, un plaide pour le droit qu'à chaque peuple de choisir la forme de gouvernement qu'il souhaite ainsi les droits de l'homme fondamentaux sont présentés comme but de cette charte dont notamment les quatre droits fondamentaux de F. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture