La période d'après-guerre se caractérise, dans tous les secteurs, par la continuité de l'expansion ; autrement dit, la régularité de la croissance apparaît comme un facteur essentiel de l'accélération de cette longue période. La « performance » de l'économie française est d'autant plus remarquable que la population active a presque complètement stagné. La France se situe indiscutablement dans le groupe des pays à croissance rapide (...)
[...] Une partie de cette épargne individuelle sert à financer la construction de logements, une autre partie vient se placer sur le marché financier. L'essor des investissements au cours des années 1960 est également fondé sur un accroissement de l'endettement bancaire à court, moyen et long terme et sur un flux important d'investissements étrangers en France. c. Le coût décroissant de l'énergie Cette baisse est générale pour les différentes formes d'énergie, et elle s'explique partiellement par les gains de productivité réalisés en France. [...]
[...] Le franc est dévalué par rapport à la livre et au dollar, en 1948, puis en 1954. En 10 ans, de 1939 à 1949, le franc a perdu environ 80% de sa valeur par rapport à la livre et 90% par rapport au dollar. Le retour à une relative stabilité monétaire aura donc exigé 4 ans, au lieu de 8 ans entre 1918 et 1926. La balance commerciale française redevient, en 1950, quasiment équilibrée, le taux de couverture des importations par les exportations atteignant 96%. b. [...]
[...] A ce malaise, il est possible de trouver des explications objectives. La réapparition du chômage est l'une des plus évidentes. A partir de 1965, la montée du chômage est à peu près continue. La croissance n'empêche pas non plus certains secteurs en déclin structurel de longue période, ou perdants dans la compétition internationale, de connaître des problèmes aigus (textile et charbonnage). Bon nombre de petites exploitations agricoles sont elles aussi menacées. De façon générale, les inégalités de revenu ont eu tendance à s'accentuer au cours de la croissance. [...]
[...] A la suite de la signature du traité de Rome (mars 1957), le Marché commun entre officiellement en vigueur le 1er janvier 1959, de façon très graduelle. 1973-1974 correspond à un coup d'arrêt brutal à la croissance industrielle, brisant net l'accélération des années 1968-1973. I. De la reconstruction à la croissance soutenue (1945-1958) Le relèvement économique français s'explique à la fois par des causes d'ordre extérieur (les crédits du plan Marshall, la réorganisation du système monétaire international, le décloisonnement progressif de l'économie mondiale) et d'ordre intérieur (réformes de structures de la Libération, nationalisations, planification). [...]
[...] Cette dévaluation marque néanmoins un tournant majeur : la volonté de rompre avec le laxisme financier du régime précédent et le prélude à l'entrée de l'économie française dans le Marché commun des Six La mise en place du Marché commun domine en effet l'évolution économique des années 1960. Il s'agit d'un choix économique fondamental hérité de la IV République. L'ouverture extérieure devient pour l'économie française à la fois un des principaux moteurs de la croissance, et une source de contraintes nouvelles. Les impulsions nouvelles a. [...]
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