Les Américaines – Histoire des femmes aux Etats-Unis est un livre de Sara M. Evans,
publié en 1991 aux éditions Belin, et dans la collection « Histoire et société ; Cultures
américaines », dirigée par Jean Heffer et François Weil. Ce livre comporte 604 pages et il a été
publié au format 13,5 x 21,4 cm.
Ce livre est composé d'une introduction, de douze chapitres, comprenant chacun de
manière ponctuelle, un certain nombre de photographies en noir et blanc. L'éditeur a également
joint des notes de la page 539 à 584, une bibliographie complémentaire de la page 585 à 594 et
enfin, un index de la page 595 à 604.
Sara M. Evans est professeur d'Histoire américaine à l'Université du Minnesota, où elle
dirige le Centre d'études avancées sur le féminisme. Elle est l'auteur de Personal Politics : The
Roots of Women's Liberation in the Civil Rights Movement and the New Left (New York,
1979).
A travers Les Américaines – Histoire des femmes aux Etats-Unis, Sara M. Evans entend
dresser le portrait de ces femmes – qu'elles soient indiennes, Noires, Blanches ou immigrées – qui
ont joué un rôle essentiel dans l'évolution de leur pays, que ce soit dans la sphère publique
comme dans la sphère familiale. Alors que bon nombre d'oeuvres s'étaient attachées uniquement
à décrire la vie privée et familiale des femmes américaines, cantonnant ainsi la femme à son seul
rôle de mère de famille, Sara M. Evans, redonne la place qu'elle mérite à la gent féminine, en
mettant l'accent notamment sur l'importance des réseaux associatifs, qui ont permis de
sensibiliser les instances politiques aux problèmes sociaux de l'Amérique.
Il s'agit, pour faire le compte-rendu de cet ouvrage, de garder le plan élaboré par Sara M.
Evans, dont la démarche chronologique a l'avantage d'être simple et particulièrement pertinente
pour observer l'évolution des Américaines. Cependant, notre programme ne commençant qu'en
1917, au moment de l'entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre Mondiale, l'étude de ce livre
ne commencera qu'à partir de la fin du chapitre 7, intitulé « Les femmes et la modernité : 1890-
1920 ».
[...] Travailler pendant quelques temps à l'extérieur du foyer est présenté sous un éclairage séduisant, à condition cependant d'exclure toute idée de carrière et d'indépendance économique à long terme. Le bureau est surtout apprécié pour ses possibilités de rencontre avec les hommes, toujours dans l'optique de fonder une famille. La femme des années 1920 est donc un mélange entre la flapper à l'attitude consumériste et l'épouse-compagne, douce et aimante, qui ne se soucie que du bien-être de sa famille. Cependant, cette description n'est valable que pour la classe moyenne blanche, dont les revenus sont satisfaisants. [...]
[...] Les Américaines - Histoire des femmes aux Etats-Unis Les Américaines Histoire des femmes aux Etats-Unis Les Américaines Histoire des femmes aux Etats-Unis est un livre de Sara M. Evans, publié en 1991 aux éditions Belin, et dans la collection Histoire et société ; Cultures américaines dirigée par Jean Heffer et François Weil. Ce livre comporte 604 pages et il a été publié au format 13,5 x 21,4 cm. Ce livre est composé d'une introduction, de douze chapitres, comprenant chacun de manière ponctuelle, un certain nombre de photographies en noir et blanc. [...]
[...] Au sein de la classe ouvrière, des mouvements tels Women Employed et Nine-to-Five font campagne contre les employeurs qui trient leurs employés selon des critères sexistes et racistes. Les jeunes étudiantes quant à elles, réclament des cours d'Histoire sur les femmes, qui finissent grâce à elles, par faire partie intégrante des programmes scolaires. L'apparition des ménages ayant une femme pour chef de famille La puissance idéologique de l'idée de femme au foyer reste grande, mais son assise matérielle perd l'équilibre. [...]
[...] Dans ce contexte, le mécontentement populaire ressurgit, et avec lui, l'antiféminisme et la nouvelle droite. Les femmes commencent alors à se faire la guerre entre elles sur les questions de différence de sexe et sur la place qui leur revient dans la société. Le conservatisme féminin : l'antiféminisme et la nouvelle droite Pour un nombre croissant de femmes, le statu quo semble satisfaisant. La droite méprise profondément les féministes ces femmes qui ont rejeté les rôles impartis par Dieu d'épouse et de mère, dévalorisant ainsi le rôle de la femme au foyer. [...]
[...] Les hommes ont honte devant leurs épouses, et ce sont des familles entières qui sont obligées d'aller vivre dans de minuscules taudis. Les familles explosent, et avec elles, l'image de la flapper, symbole de la libération sexuelle. La contraception est légalisée en 1936, mais ce n'est pas dans l'optique de laisser le choix de leur sexualité aux femmes : il s'agit d'éviter la naissance d'enfants dans un contexte économique aussi désastreux. On accuse les femmes de tous les maux : en allant travailler à l'extérieur, elles ont, affirme-t-on, privé les hommes de multiples possibilités d'emplois. [...]
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