L'Affolement du monde, Thomas Gomart, géopolitique, Savonarole, Machiavel, hyperpuissance américaine, Russie, Chine, capitalisation boursière, guerre de l'opium
Thomas Gomart est né en 1973. C'est un historien français. Il est également directeur de l'Institut français des relations internationales depuis 2015, il a enseigné à l'université de Paris Est-Marne, à l'université Panthéon-Sorbonne et à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il est membre des comités de rédaction de Politique étrangère, de la Revue des deux mondes et d'Études. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages géopolitiques tels que Guerres invisibles en 2021 et L'affolement du monde, son oeuvre majeure, gagnante du Prix du Livre de Géopolitique 2019.
[...] Elle a une vigueur économique avec un RNB de milliards de dollars en dollars par habitant, un marché économique intérieur, une autonomie énergétique grandissante et une rare attractivité en matière de recherche et d'innovation p Dans le classement des 100 premières capitalisations boursières, publié en 2017, on dénombre 55 entreprises américaines représentant 63% de la capitalisation boursière mondiale p La puissance américaine dispose de plus de la maîtrise du cyber power et de la puissance juridique. Sa communauté du renseignement ne cesse d'augmenter avec 17 agences et 54 milliards de dollars en 2017. [...]
[...] La conquête mondiale de la Chine Deuxièmement, dans le chapitre Thomas Gomart aborde le sujet de la Chine et de sa conquête de la première place mondiale. Il débute le chapitre en citant qu' un stratège chinois se juge sur sa capacité à exploiter le potentiel d'une situation p La clé du positionnement international de la Chine réside dans son exceptionnelle longévité historique p La Chine a eu comme moteur d'ambition l'humiliation. On distingue trois périodes dans l'histoire : les expéditions navales en 1948, lors de la découverte de l'Inde, la Chine connaissait déjà les côtes de l'Afrique orientale p mais ces expéditions coutaient trop cher et provoquaient des tensions. [...]
[...] Les conséquences de cet affolement se ressentent en Europe où ils se sentent dépossédés de leur substance économique et culturelle p De plus, les phénomènes de repli traduisent une nette diminution du niveau de confiance entre partenaires, ouvrant le champ à des réponses nationales p.20. Il y a donc un sentiment d'insécurité. Enfin, il prend l'exemple du duel entre la Chine et les États-Unis. D'abord on se questionne sur la consolidation stratégique entre la Chine, les États-Unis, mais aussi la Russie p Puis, l'avenir de l'UE mérite une attention particulière, dans la mesure où elle apparait plus fragile que jamais . [...]
[...] Premièrement, il aborde la Russie. Il explique que c'est là-bas qu'il a pu mener l'expérience politique : il a éprouvé le premier en lisant et le seconde en empruntant le Transsibérien de Moscou à Vladivostok pour rejoindre l'Asie p.13. La Russie est donc une caricature de l'antagonisme. Il discute sur la distinction entre géopolitique et politique internationale et du fait que la confusion entre ces deux termes empêche de comprendre l'instabilité structurelle du système international p.15. Ainsi, la géopolitique justifie les objectifs des ressources humaines/matérielles et la politique internationale cherche à les atteindre en les dissimulant. [...]
[...] Ce pays fait tout de même face au vieillissement prématuré et de la disparité entre les individus de sa population. La Chine occupe un double positionnement, celui de puissance conservatrice arc-boutée sur le principe de non-ingérence et celui de puissance dénonçant un ordre international perçu comme injuste p Elle possède des dossiers vitaux : le Tibet, Xinjiang, Taïwan et Hong Kong. La Chine est un pays ambitieux avec le projet de la route de soie de 2013, le BRI . [...]
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