1961: Alger, le putsch - Maurice Vaïsse: la révolte militaire d’avril 1961 révèle-t-elle une crise de l’armée française ?

Thèmes abordés

1961: Alger, le putsch, Maurice Vaïsse, putsch des généraux, 22 avril 1961, armée, pouvoir politique

Résumé du document

Le livre de Maurice Vaïsse est un récit et une réflexion concernant le putsch des généraux du 22 avril 1961 et ses répercutions dans la vie politique Française. L'auteur s'intéresse également aux rapports entre l'armée et le pouvoir politique, ceux-ci étant particulièrement agités entre mai 1958 et avril 1961.

Extraits

[...] Problématique : Dans quelle mesure la révolte militaire d'avril 1961 révèle- t-elle une crise de l'armée Française ? Plan : L'auteur analyse un fait précis : Le putsch du 22 avril 1961 de manière expérimentale avec un plan analytique : I Observation du fait Le putsch II Origines A : Armée-Nation, la crise B : Les raisons d'un échec III Conséquences L'après-putsch Arguments : L'auteur raconte le déroulement des évènements jusqu'au mardi 25 avril 1961 et l'échec du putsch ( I Puis Maurice VAÏSSE cherche les origines de cet évènement. [...]

[...] A la suite de l'échec de la révolte militaire, le pouvoir politique souhaite reprendre en main l'armée en l'épurant et en réprimant les dissidents. Dans les mois qui suivent, s'opère un véritable renouvellement de l'armée ( III Conclusions : A la suite du 13 mai 1958, où l'armée est à l'apogée de sa puissance, l'armée et le pouvoir gaullien vont rapidement tomber en désaccord .Le 22 avril marque le summum de ce désaccord ainsi qu'une crise profonde de l'armée Française. [...]

[...] En fait, l'armée était devenue une force politique comprenant hommes, dont en Algérie ( II A). L'auteur s'intéresse ensuite aux raisons de l'échec du putsch. Une des principales raisons est la fidélité du contingent au pouvoir et à son chef de Gaulle. Ensuite, il faut mentionner l'incapacité à choisir des généraux putschistes : les généraux dissidents ne s'étaient pas mis d'accord précisément, ils voulaient tout simplement conserver l'Algérie française. Enfin, la non participation des civils au putsch, contrairement à ce qui s'était passé le 13 mai 1958, a été un facteur aggravant, l'armée ayant estimée que c'était une affaire qu'elle devait régler seule ( II B). [...]